L'ACLC refuse d'opposer la sécurité aux droits de l'homme et aux libertés civiles ; nous pensons plutôt que les libertés civiles et les droits de l'homme sont des conditions préalables à une sécurité et une sûreté publiques efficaces, et non des obstacles.
La façon dont les agences de sécurité nationale sont autorisées à fonctionner, au Canada et dans le monde, nous affecte. Les mandats donnés à nos agences de renseignement, la manière dont les informations sont collectées, la manière dont les suspects terroristes et le discours terroriste sont définis et la manière dont les personnes soupçonnées d'infractions terroristes sont traitées avant d'être déclarées coupables, importent aux gens ordinaires. C'est important parce que cela affecte notre droit à la vie privée contre les pouvoirs intrusifs de l'État. C'est important parce que cela affecte nos droits à la liberté d'expression et de protestation. C'est important parce que cela affecte nos droits à une procédure régulière en vertu de la loi. Et fondamentalement, c'est important parce que cela affecte la nature de notre relation en tant que citoyens et résidents du Canada avec le gouvernement et au sein de notre démocratie.