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Les téléphones portables ne devraient pas être considérés comme un « bien » à la frontière, et le Loi sur les douanes devrait être mis à jour pour refléter ce fait, selon un rapport récemment publié par le Comité permanent fédéral sur l'accès à l'information, la protection des renseignements personnels et l'éthique.

L'ACLC a comparu devant le Comité dans son étude sur la protection de la vie privée des Canadiens dans les aéroports, les frontières et les voyages aux États-Unis, et accueille favorablement le rapport avec les résultats de cette étude. Nous sommes heureux de constater que notre mémoire a été pris en compte et cité dans le rapport.

L'ACLC a fait valoir devant le Comité que les téléphones cellulaires ne devraient pas être considérés comme un « bien », soulignant que dans des contextes non frontaliers, les tribunaux canadiens ont clairement reconnu un intérêt accru pour la protection de la vie privée dans les téléphones cellulaires parce qu'ils contiennent, ou sont connectés à, une multitude de des détails personnels et potentiellement intimes sur la vie d'un individu. Nous avons déclaré que le Loi sur les douanes doit être mis à jour pour refléter ce fait, et le Comité a explicitement convenu : « Le Comité fait valoir que le Loi sur les douanes devrait être mis à jour pour reconnaître que les appareils électroniques contiennent des informations personnelles sensibles et que les appareils électroniques ne sont pas des « biens » au sens de la Loi sur les douanes."

Nous avons également plaidé en faveur d'une transparence accrue au sujet des pratiques et des politiques de l'ASFC relatives aux recherches d'appareils.

Le Comité nous a écoutés, ainsi que d'autres témoins, et leurs recommandations comprennent :

  • Que les lignes directrices actuelles utilisées par l'Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) pour les recherches d'appareils numériques soient inscrites dans le Loi sur les douanes ;
  • Que le seuil des perquisitions soit « des motifs raisonnables de soupçonner » ;
  • Que les recherches d'appareils électroniques aux frontières et dans les aéroports soient suivies, que des statistiques soient compilées et que des mises à jour soient transmises au Commissaire à la protection de la vie privée du Canada ; et
  • Que le gouvernement envisage d'établir des agents internes de protection de la vie privée et des libertés civiles au sein de l'ASFC pour surveiller les questions de protection de la vie privée au niveau de l'agence.

Bien que le Comité ne soit pas allé jusqu'à recommander, comme l'a demandé l'ACLC, des autorisations judiciaires pour les fouilles d'appareils électroniques, le rapport convient clairement que de telles fouilles ne devraient pas être sans fondement et que le Canada a besoin d'un cadre juridique mis à jour et conforme à la Charte pour les fouilles. téléphones portables à notre frontière.

Plus d'information:

Lire le rapport du comité.

À propos de l’association canadienne sur les libertés civiles

L’ACLC est un organisme indépendant à but non lucratif qui compte des sympathisant.e.s dans tout le pays. Fondé en 1964, c’est un organisme qui œuvre à l’échelle du Canada à la protection des droits et des libertés civiles de toute sa population.

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