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Le 26 août 2024, l'ACLC a soumis sa réponse à la demande de commentaires du public formulée par la Commission des services policiers de Toronto sur les principes fondamentaux et les éléments clés qui devraient faire partie d'une nouvelle politique d'ordre public sur l'action policière à l'égard des protestations, des manifestations et des occupations. 

Selon l’ACLC, cette politique ne vise pas un moment précis, un débat ou un groupe communautaire. Elle vise à établir des principes clés qui guideront la conduite du Service de police de Toronto face aux manifestations d’aujourd’hui, de demain et à long terme. Il s’agit d’une tâche importante, car les droits constitutionnels à la liberté de réunion pacifique, à la liberté d’expression et à la liberté d’association sont des piliers de notre démocratie. Ces droits permettent à tous les Canadiens d’être entendus par les personnes au pouvoir et de défendre pacifiquement leur vision d’un monde meilleur. 

La proposition générale de la CCLA est que ces libertés fondamentales devraient être au centre des considérations du Conseil lors de l'élaboration de la politique. Cela nécessite une reconnaissance significative du fait que le Service, comme tous les acteurs étatiques, a le devoir de faciliter réunion pacifique et à protéger La liberté d’expression et d’association pour tous au Canada. Cette reconnaissance commence par présumer que toute manifestation est pacifique – sauf preuve convaincante du contraire – et ne devrait pas être limitée. 

En conséquence, la position de la CCLA est que le processus décisionnel du Service concernant les manifestations devrait se concentrer sur la collaboration, la prévention des tensions et la promotion de la désescalade. Le recours à la force devrait être évité autant que possible. Si la détention ou l'arrestation est nécessaire, justifiée et légale, le Service devrait s'assurer que la détention ou l'arrestation est nécessaire, justifiée et légale. Charte les droits des personnes concernées seront respectés en temps opportun.  

La politique devrait également exiger que le Service soit responsable envers les diverses communautés qui peuplent la ville de Toronto. Cela comprend l’identification (par le biais de consultations) et la satisfaction des besoins des groupes marginalisés qui participent aux manifestations. 

Enfin, la politique devrait souligner l'importance pour le Service de respecter le droit à la vie privée des manifestants. Cela implique notamment de s'abstenir de recourir à la surveillance de masse dans le contexte des manifestations. 

Vous pouvez lire la soumission complète de la CCLA ici.

À propos de l’association canadienne sur les libertés civiles

L’ACLC est un organisme indépendant à but non lucratif qui compte des sympathisant.e.s dans tout le pays. Fondé en 1964, c’est un organisme qui œuvre à l’échelle du Canada à la protection des droits et des libertés civiles de toute sa population.

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