Aujourd'hui, l'ACLC a officiellement déposé son appel de la récente décision de la Cour divisionnaire qui a confirmé la directive sur l'éducation sexuelle du gouvernement de l'Ontario publiée l'été dernier. La directive d'août 2018 a remplacé le curriculum de 2015 par une version de 1998 qui excluait toute référence à l'existence de familles LGBTQ+. La requête en autorisation d'appel a été déposée ce matin à la Cour d'appel de l'Ontario.
Bien que le gouvernement de l'Ontario ait annoncé un nouveau plan pour un programme d'études révisé, la décision de la Cour divisionnaire doit être portée en appel, selon nous, car elle établit la norme constitutionnelle par rapport à laquelle le programme d'études le plus récent et futur sera testé. Si la décision de la Cour divisionnaire était maintenue, rien n'empêcherait un gouvernement provincial de prêcher la discrimination par le biais de son programme d'études, car, comme l'a jugé la Cour, le « programme d'études de l'Ontario ne bénéficie pas de la protection de la Charte ». Cette décision de la Cour divisionnaire est contraire aux précédents établis sur ce point, soutenons-nous dans nos documents.
Le premier obstacle à franchir par l'ACLC est l'obtention d'une autorisation d'appel — en d'autres termes, la Cour d'appel doit décider qu'un appel est justifié, sur la base des critères énoncés dans notre avis.
« Ce qui est arrivé à notre codemandeur Becky et à sa famille doit faire l'objet d'un appel. Sa famille queer a simplement été retirée du programme scolaire de leur fille, comme si elles n'existaient pas. Eh bien, ils le font, et l'ACLC se bat pour eux et contre la discrimination en classe. La loi du Canada ne peut pas être que la Charte des droits et libertés ne s'applique pas à un programme scolaire public », a déclaré Michael Bryant, directeur général et avocat général de l'ACLC.
Contexte : L'audience pour les demandes de l'Association canadienne des libertés civiles et de la Fédération des enseignantes et des enseignants de l'élémentaire de l'Ontario contre l'abrogation du programme d'éducation sexuelle de 2015 a été entendue ensemble les 9 et 10 janvier 2019.
Q&R AVEC UN EXPERT
Pour répondre à certaines de vos questions les plus urgentes, nous avons créé une nouvelle vidéo YouTube avec Cara Zwibel, directrice des libertés fondamentales de l'ACLC. Ci-dessous, elle explique pourquoi nous relevons ce défi juridique, quels sont les fondements juridiques et plus encore. Regardez-le ci-dessous!
MATÉRIAUX
- Avis de requête en autorisation d'appel, CCLA
- Mémoire des demandeurs, CCLA et Becky McFarlane
- Mémoire des demandeurs, ETFO et Cindy Gangaram
- Mémoire de l'intimé, ministre de l'Éducation (Ontario)
- Avis de demande de révision judiciaire émis le 23 août 2018
- AFFIDAVIT – Becky McFarlane – Assermenté le 15 août 2018
- AFFIDAVIT – Cara Zwibel de l'ACLC – Affirmé le 23 août 2018
DANS LES NOUVELLES
- Nouvelles de la ville : Association des libertés civiles, un parent poursuit l'Ontario pour un programme d'éducation sexuelle
- Étoile de Toronto : L'Association canadienne des libertés civiles poursuit la province pour un retour en arrière de l'éducation sexuelle
- Nouvelles mondiales : L'Association des libertés civiles poursuit le gouvernement de l'Ontario en justice pour un changement dans le programme d'éducation sexuelle
- CBC Écouter | Matin d'Ottawa: Contestation judiciaire en éducation sexuelle
- CTV | Votre matin : Le gouvernement de l'Ontario revient devant les tribunaux pour défendre le programme d'éducation sexuelle
À propos de l’association canadienne sur les libertés civiles
L’ACLC est un organisme indépendant à but non lucratif qui compte des sympathisant.e.s dans tout le pays. Fondé en 1964, c’est un organisme qui œuvre à l’échelle du Canada à la protection des droits et des libertés civiles de toute sa population.
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