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L'ACLC DEMANDE AUX CANDIDATS AUX ÉLECTIONS FÉDÉRALES DE RECONNAÎTRE LEUR DEVOIR DE RESPECTER LA CHARTE ET DE PROMETTRE D'ASSURER LA RESPONSABILITÉ DANS L'ÉLABORATION DES LÉGISLATIONS

Ottawa, ON – La semaine dernière, l'Association canadienne des libertés civiles (ACLC) est intervenue dans l'affaire de la Cour fédérale de Schmidt c. Procureur général du Canada, faisant valoir que (1) le gouvernement a la responsabilité de s'assurer que les lois qu'il propose sont conformes aux Charte des droits et libertés; et (2) le ministre de la Justice a l'obligation de signaler au Parlement et, en retour, aux Canadiens, les préoccupations sérieuses concernant la conformité. À la lumière de cette affaire, et le Canada étant un pays attaché à la suprématie constitutionnelle, l'ACLC demande aux candidats aux élections fédérales de reconnaître leur devoir de respecter la Charte et promettre d'assurer la responsabilité dans l'élaboration des lois.

L'affaire a été soulevée par Edgar Schmidt, un ancien avocat du ministère de la Justice qui affirme que les graves préoccupations entourant Charte la conformité avait été systématiquement ignorée par ses anciens supérieurs hiérarchiques, y compris le ministre, et avait été refusée au Parlement et au public.

En réponse, le gouvernement a soutenu que les rapports ne sont nécessaires que lorsqu'il n'y a pas de argument crédible qui peuvent être faites pour soutenir une proposition de loi. Cette interprétation vague a signifié qu'aucun rapport faisant état d'inquiétudes concernant Charte la non-conformité n'a jamais été faite au Parlement malgré l'adoption de lois suspectes, dont beaucoup ces dernières années, qui ont été presque immédiatement contestées devant les tribunaux, notamment : Loi antiterroriste, 2015 (Projet de loi C-51); les Loi sur l'intégrité des élections; les Loi sur la sécurité des rues et des collectivités; et le Loi sur la protection du système d'immigration du Canada.

Sukanya Pillay, directrice exécutive et avocate générale de l'ACLC, a déclaré : « Bien que les tribunaux puissent évaluer si les lois sont constitutionnelles, les gouvernements ont également l'obligation de respecter les Charte, et d'être transparent avec le Parlement — et les Canadiens — tout au long du processus législatif. Si les parlementaires ne reçoivent pas d'informations clés pour évaluer correctement les projets de loi, des lois inconstitutionnelles peuvent être adoptées. De plus, si le gouvernement manque à son devoir de respecter les Charte, les droits des Canadiens seront mis en péril et leurs impôts seront gaspillés dans de longues batailles judiciaires aux résultats prévisibles.

C'est pourquoi l'ACLC, dans le cadre de son Campagne Droits de vote 2015, appelle les chefs des partis fédéraux à :

  1. Reconnaître que le gouvernement du Canada et les parlementaires sont tenus de s'assurer que les lois ou les amendements déposés au Parlement sont conformes aux Charte des droits et libertés;
  2. S'engager à la transparence et à la responsabilité tout au long du processus législatif, de sorte que le Parlement reçoive des informations clés sur les questions liées à Charte conformité;
  3. S'engager à introduire une nouvelle législation qui codifie ces points dans la loi.

Au cours des trois dernières semaines de la campagne électorale, l'ACLC continuera de sensibiliser le public canadien à ces enjeux.

>> Lire le mémoire de l'ACLC sur l'affaire Schmidt

À propos de l’association canadienne sur les libertés civiles

L’ACLC est un organisme indépendant à but non lucratif qui compte des sympathisant.e.s dans tout le pays. Fondé en 1964, c’est un organisme qui œuvre à l’échelle du Canada à la protection des droits et des libertés civiles de toute sa population.

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