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TORONTO — Harini Sivalingam, directrice du programme Égalité de l’Association canadienne des libertés civiles (ACLC), a fait la déclaration suivante :

L'ACLC s'oppose fermement à la proposition de loi albertaine sur le traitement forcé, qui permettrait aux membres de la famille, à la police et aux professionnels de la santé d'imposer un traitement involontaire de la toxicomanie. Cette loi viole les droits fondamentaux des individus, en sapant l'autonomie personnelle et le droit de prendre des décisions concernant son propre corps et ses soins de santé.

Le traitement involontaire peut être préjudiciable, notamment en augmentant les taux de rechute et d'overdose. Contraindre des personnes à suivre un traitement sans leur consentement, sur la base d'évaluations subjectives, est une mesure dangereuse qui risque d'entraîner des abus et une stigmatisation accrue des personnes vulnérables.

Si la dépendance est un problème grave, elle ne peut être résolue par un traitement forcé. Le gouvernement devrait se concentrer sur des solutions volontaires, basées sur des preuves, qui respectent les droits et la dignité des individus. L'ACLC exhorte le gouvernement de l'Alberta à abandonner ce projet de loi et à donner la priorité aux approches qui soutiennent le rétablissement sans compromettre les libertés fondamentales.

L'ACLC défendra toujours les droits des Canadiens.

À propos de l’association canadienne sur les libertés civiles

L’ACLC est un organisme indépendant à but non lucratif qui compte des sympathisant.e.s dans tout le pays. Fondé en 1964, c’est un organisme qui œuvre à l’échelle du Canada à la protection des droits et des libertés civiles de toute sa population.

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