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Plus tôt cette semaine, le Tribunal des droits de la personne de l'Ontario a statué que la Police provinciale de l'Ontario (« OPP ») avait fait preuve de discrimination à l'égard d'un travailleur migrant lorsqu'elle a effectué un balayage ADN qui le ciblait, ainsi que tous les autres travailleurs migrants de la région. Lorsque le balayage de l'ADN a eu lieu à l'origine, en 2013, l'ACLC n'a pas tardé à faire part de ses préoccupations, en fournissant une déclaration publique et plus tard soumissions détaillées à une enquête systémique dans les pratiques policières de collecte d'ADN.

La décision publiée plus tôt cette semaine confirme la position de l'ACLC dès le départ : que le sondage ADN de la police, qui ciblait des personnes pour une recherche policière intrusive uniquement basée sur la race et le statut d'immigration, qu'ils correspondent ou non à l'un des autres aspects de la recherche fiable et détaillée description suspecte, était discriminatoire. Les violations de la vie privée et des droits de l'homme qui ont eu lieu ici étaient particulièrement graves en raison de la vulnérabilité unique de la population ciblée. Comme le reconnaît le jugement, les travailleurs agricoles migrants constituent une communauté racialisée très vulnérable et font face à des obstacles importants pour faire valoir leurs droits. Leur capacité à rester au Canada est soumise aux caprices de leurs employeurs, qui peuvent les congédier sans motif et déclencher leur expulsion à tout moment. Ils sont aussi souvent issus de ménages pauvres et ont un faible niveau d'instruction. Le tribunal des droits de l'homme a estimé que la police, qui avait demandé l'aide des employeurs des travailleurs migrants pour la recherche d'ADN, « n'a pas suffisamment pris en compte les vulnérabilités des travailleurs migrants lorsqu'elle a demandé leur ADN sur une base volontaire ». Comme l'ACLC l'a dit à plusieurs reprises, ce type de pratique policière est intrinsèquement coercitif – une préoccupation qui est considérablement accrue dans un contexte comme celui-ci.

Vous pouvez lire les soumissions précédentes de l'ACLC concernant ce balayage d'ADN ICI.

Lire la décision complète du Tribunal des droits de la personne ICI.

À propos de l’association canadienne sur les libertés civiles

L’ACLC est un organisme indépendant à but non lucratif qui compte des sympathisant.e.s dans tout le pays. Fondé en 1964, c’est un organisme qui œuvre à l’échelle du Canada à la protection des droits et des libertés civiles de toute sa population.

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