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TORONTO, Ont. – Le 11 septembree, 13e, 14e et 15e, l'Association canadienne des libertés civiles (ACLC) comparaîtra devant les tribunaux pour contester le régime d'isolement dans les pénitenciers fédéraux canadiens. Le défi vise à le faire pour protéger les individus des graves méfaits de l'isolement cellulaire, en particulier les jeunes adultes, les détenus ayant besoin de protection et les personnes ayant des problèmes de santé mentale.

Le Canada confine régulièrement de nombreux détenus, y compris ceux qui n'ont rien fait de mal, en isolement préventif – parfois pendant des semaines, des mois et des années – avec 22 heures par jour en cellule et aucun contact humain significatif. Il n'y a pas de contrôle externe de ces pratiques. Et leur bilan est déraisonnablement et irréversiblement élevé.

Le régime canadien d'isolement préventif contrevient aux Charte droits et doit cesser. Ceci est particulièrement critique lorsque les adolescents, les jeunes adultes et les personnes atteintes de troubles mentaux sont confinés ; lorsque la ségrégation est prolongée; et compte tenu de l'absence d'autorisation indépendante pour le maintien en isolement.

L'ACLC dira à la Cour cette semaine qu'elle peut et doit annuler les dispositions contestées de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition.

« L'Association canadienne des libertés civiles demande la fin de l'abus généralisé de l'isolement cellulaire dans les prisons fédérales. Les gouvernements successifs n'ont pas réussi à régler le problème, nous comptons désormais sur les tribunaux pour défendre les droits fondamentaux des personnes touchées par ces pratiques dévastatrices ».

  • Jonathan Lisus (Lax O'Sullivan Lisus Gottlieb), avocat de l'ACLC

« Le refus du Canada de reconnaître le préjudice causé par son recours à l'isolement cellulaire prolongé devrait inquiéter tous les Canadiens. Nous pouvons et devons faire mieux."

  • Michael Rosenberg (McCarthy Tétrault LLP), avocat de l'ACLC

« Il est déraisonnable et inconstitutionnel de soumettre des personnes ayant des problèmes de santé mentale, des jeunes adultes et des personnes en quête de sécurité aux pratiques contraires à l'éthique et aux effets néfastes du régime d'isolement cellulaire du Canada.

  • Noa Mendelsohn Aviv, directrice exécutive par intérim, CCLA

L'ACLC est représentée par Jonathan Lisus, Larissa Moscu et Fahad Siddiqui de Lax O'Sullivan Lisus Gottlieb LLP, et Michael Rosenberg, Paul Davis et Charlotte-Anne Malischewski de McCarthy Tétrault LLP.

Les détails de l'audience sont les suivants :
Dates : 11 septembree, 13e, 14e, 15e, 2017
Heure : 10h
Lieu : Osgoode Hall Salle d'audience #4

Contacts:

Michel Rosenberg
McCarthy Tétrault SENCRL, srl
mrosenberg@mccarthy.ca

Jonathan Lisus
Lax O'Sullivan Lisus Gottlieb LLP
jlisus@counsel-toronto.com

Noa Mendelsohn Aviv, directrice générale par intérim, Association canadienne des libertés civiles
647-780-9802
mendelsohnaviv@ccla.org

L'Association canadienne des libertés civiles (ACLC) est une organisation nationale non partisane et à but non lucratif qui travaille à protéger les droits et libertés de toutes les personnes au Canada. Sa mission est de promouvoir le respect et l'observation des droits humains fondamentaux et des libertés civiles, et de défendre, étendre et favoriser la reconnaissance de ces droits et libertés.

À propos de l’association canadienne sur les libertés civiles

L’ACLC est un organisme indépendant à but non lucratif qui compte des sympathisant.e.s dans tout le pays. Fondé en 1964, c’est un organisme qui œuvre à l’échelle du Canada à la protection des droits et des libertés civiles de toute sa population.

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