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L'ACLC intervient devant la Cour suprême du Canada en Ontario c. Commissaire à l'information et à la protection de la vie privée, qui demandera à la Cour d'examiner la portée de l'exemption des délibérations du Cabinet en vertu de la Loi sur l'accès à l'information et la protection de la vie privée (LAIPVP). L'affaire abordera des questions clés sur l'ouverture et la transparence des institutions gouvernementales en vertu de la législation ontarienne sur l'accès à l'information. 

L'affaire est survenue lorsque la CBC a demandé des copies des lettres de mandat que le premier ministre de l'Ontario a remises aux membres de son cabinet à la suite des élections provinciales de 2018. Les lettres de mandat décrivent généralement ce qu'un premier ministre (ou un premier ministre, au niveau fédéral) veut que ses ministres accomplissent. pendant la vie du gouvernement. Dans cette affaire, le Cabinet Office a adopté la position que les lettres ne pouvaient pas être divulguées en vertu de l'art. 12(1) du LAIPVP qui crée une exemption obligatoire pour les documents dont la divulgation révélerait la substance des délibérations du Cabinet ou de ses comités, et comprend une liste de types spécifiques de documents exemptés de divulgation. La SRC a fait appel du refus auprès du Commissaire à l'information et à la protection de la vie privée (CIPVP) de l'Ontario, qui a conclu que les dossiers n'étaient pas visés par l'exemption. L'Ontario a demandé un contrôle judiciaire à la Cour divisionnaire, qui a été rejetée, puis a interjeté appel devant la Cour d'appel de l'Ontario. Une majorité de cette Cour a convenu que la décision du CIPVP était raisonnable. Le gouvernement de l'Ontario a maintenant fait appel de la décision auprès de la Cour suprême du Canada.

Ce qui est en jeu dans l'affaire est plus que la simple divulgation des lettres de mandat de 2018 - l'affaire obligera les tribunaux à déterminer dans quelle mesure la confidentialité du Cabinet doit être comprise et à quelles informations sur les objectifs et les intentions du gouvernement le public a droit. savoir.

L'intervention de l'ACLC soutient que la protection des délibérations du Cabinet est principalement conçue pour préserver la franchise à la table du Cabinet et protéger de la divulgation les opinions personnelles d'un ministre exprimées dans les délibérations (soit directement, soit par inférence). Notre argumentation écrite devant la Cour est accessible ICI. L'audience dans cette affaire est prévue pour le 18 avril 2023.

L'ACLC est très reconnaissante envers Iris Fischer et Gregory Sheppard de Blake, Cassels & Graydon LLP pour leur excellente assistance pro bono dans ce dossier. 

À propos de l’association canadienne sur les libertés civiles

L’ACLC est un organisme indépendant à but non lucratif qui compte des sympathisant.e.s dans tout le pays. Fondé en 1964, c’est un organisme qui œuvre à l’échelle du Canada à la protection des droits et des libertés civiles de toute sa population.

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