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Augmentation de la surpopulation derrière les barreaux, épidémies avec de nouvelles variantes de COVID-19, la plupart des détenus ne sont pas vaccinés

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19 mars 2021

Au début de la pandémie, la plupart des juridictions canadiennes ont réduit leur population carcérale dans le but d'augmenter l'espace disponible pour promouvoir l'éloignement physique et réduire le nombre de détenus qui pourraient être exposés à la COVID-19 en cas d'épidémie. Après une diminution initiale des chiffres de la population carcérale au niveau provincial-territorial, en septembre 2020, le nombre de personnes détenues dans la plupart des prisons et des prisons du Canada a augmenté régulièrement.

Malgré des taux plus élevés de transmission de COVID-19 au cours de la deuxième vague et la propagation de nouvelles variantes alors que nous entrons dans une troisième vague, les meilleures données disponibles montrent que les prisons provinciales et les prisons de la Nouvelle-Écosse, de l'Ontario et de la Colombie-Britannique détiennent plus de personnes qu'elles. étaient à la fin de la première vague. Dans la plupart des juridictions, les campagnes de vaccination ciblant les établissements pénitentiaires n'ont pas encore commencé.

La combinaison de trois facteurs – surpeuplement accru, propagation continue du COVID-19, y compris des variantes préoccupantes et faibles niveaux de vaccination – constitue une menace pour la santé des détenus, du personnel pénitentiaire, ainsi que de la communauté au sens large.

L'ACLC, ainsi que ses partenaires organisationnels du Partenariat en cas de pandémie en prison, appellent les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux à agir maintenant en intensifiant les efforts pour détourner et décarcer les personnes de la détention accompagnées de soutiens dans la communauté tels que le logement. Nous appelons également les gouvernements à mettre des vaccins à la disposition des détenus et du personnel pénitentiaire le plus tôt possible sur la base des conseils des responsables de la santé publique. De telles mesures sont nécessaires pour limiter la propagation du coronavirus et toute nouvelle détérioration des conditions de détention, qui compromettent la santé et la sécurité publiques derrière et au-delà des murs de la prison.

Le rapport a été produit par le Prison Pandemic Partnership, qui rassemble le Centre pour l'accès à l'information et à la justice (CAIJ), le Criminalization and Punishment Education Project (CPEP) et l'Association canadienne des libertés civiles (ACLC) pour examiner l'impact de COVID. -19 sur les prisons, les prisons et les pénitenciers à travers le pays. Le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSH) finance le partenariat.

À propos de l’association canadienne sur les libertés civiles

L’ACLC est un organisme indépendant à but non lucratif qui compte des sympathisant.e.s dans tout le pays. Fondé en 1964, c’est un organisme qui œuvre à l’échelle du Canada à la protection des droits et des libertés civiles de toute sa population.

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