Mise à jour : L'abrogation du projet de loi 28 est une énorme victoire pour tous ceux qui se sont battus pour les droits et libertés en Ontario.

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Pourquoi le projet de loi 28 est un problème

Si le gouvernement peut utiliser la clause maintenant sans conséquence, il n'hésitera pas à le faire à nouveau.

Les droits et libertés de toutes les personnes au Canada sont menacés par les récentes actions du gouvernement provincial de l'Ontario. 

En adoptant le projet de loi 28 et en invoquant la clause nonobstant - une clause rarement utilisée Charte outrepasser, le gouvernement de l'Ontario : 

  1. Mettre tous nos droits et libertés dans un état précaire et vulnérable ;  
  2. A utilisé la clause nonobstant pour la deuxième fois seulement dans l'histoire de l'Ontario. Ce gouvernement a aussi été le premier à utiliser cette clause en Ontario, il y a quelques années à peine, pour tenter de limiter la liberté d'expression. L'ACLC lutte également contre cela. 
  3. Remplacer les protections dans Code des droits de la personne de l'Ontario; et 
  4. Mettez fin à des négociations contractuelles sérieuses au lieu de recourir à un processus d'arbitrage approprié.

La clause nonobstant menace la démocratie, la liberté, la justice et les droits. Cette clause peut être utilisée pour remplacer : 

  • La liberté d'expression 
  • Droits de protestation 
  • Liberté de religion 
  • Droits des travailleurs 
  • Égalité 
  • Liberté, présomption d'innocence et droit d'habeas corpus 
  • Vie et sécurité de la personne

Si le gouvernement peut utiliser la clause maintenant sans conséquence, il n'hésitera pas à le faire à nouveau. Si les gouvernements peuvent facilement outrepasser ces libertés, le Charte des droits et libertés est en danger.  

L'utilisation de la « clause nonobstant » dans le projet de loi 28 signifie que même si les tribunaux ont déterminé que la liberté d'association comprend un droit de grève et un droit de négociation collective, le gouvernement peut effectivement ignorer ces droits et essayer d'éviter tout examen significatif par le tribunaux. Si la clause est utilisée dans d'autres lois, les gouvernements pourraient l'utiliser pour tenter de bafouer de nombreux autres droits fondamentaux.  

Historiquement, les gouvernements de tout le Canada, à l'exception du Québec, ont été très réticents à utiliser la clause, car dans ces provinces, elle était perçue comme envoyant le message qu'un gouvernement ne se souciait pas des droits et libertés et ne pouvait pas justifier ses actions. Rappelez-vous que le Charte permet aux gouvernements de limiter les droits s'ils peuvent justifier ces limites comme étant raisonnables.  

La réticence à utiliser la clause nonobstant a changé au cours des dernières années et nous constatons de plus en plus qu'elle est utilisée de manière nouvelle et troublante. Au Québec, il a été utilisé dans Projet de loi 21, l'interdiction par la province des symboles religieux. En Ontario, le gouvernement a utilisé la clause après qu'un tribunal a décidé qu'une loi électorale limitant la liberté d'expression (dans ce cas, l'expression politique) était une mesure injustifiable Charte violation.  Et le gouvernement de l'Ontario a menacé d'utiliser la clause lorsque sa décision de modifier la taille du conseil municipal de Toronto en pleine élection municipale a été contestée (mais n'en a finalement pas eu besoin lorsque le gouvernement a pu défendre sa loi devant les tribunaux). Désormais, le projet de loi 28 impose un contrat aux travailleurs de soutien à l'éducation tels que les assistants en éducation, les gardiens et les administrateurs qui ont été confrontés à des plafonds salariaux de 1% pendant des années, et interdit les grèves, plutôt que d'essayer de parvenir à un accord par la négociation ou de recourir à un arbitrage exécutoire approprié. . Maintenant, le gouvernement n'essaie même pas de défendre sa loi devant les tribunaux – il va directement à la clause dérogatoire pour bafouer les droits. 

Pourquoi votre voix est essentielle

Les possibilités de contester le projet de loi 28 devant les tribunaux et l'utilisation de la clause nonobstant sont limitées et prendront du temps. Le gouvernement doit comprendre, MAINTENANT, que les Canadiens se soucient des droits et libertés fondamentaux et ne veulent pas les voir jetés avec désinvolture.  

Cette question est plus importante qu'un conflit de travail – il s'agit des droits et libertés de tous au Canada et de notre mode de vie démocratique.  

La clause nonobstant peut être invoquée en droit pendant cinq ans – puis elle peut être renouvelée. La marque de cinq ans a été choisie par les rédacteurs de la Charte pour s'assurer qu'un gouvernement utilisant la clause ferait face à une élection avant qu'il puisse être renouvelé.  

Nous ne pouvons pas attendre une élection pour tenir le gouvernement responsable de ses actions ici – l'enjeu est trop important. Les Canadiens doivent s'exprimer maintenant – individuellement et collectivement. Vos voix doivent être entendues haut et fort.  

Appelez, écrivez, publiez sur les réseaux sociaux

Votre action peut aider.

Ecrire au premier ministre, les Ministre de l'éducation, et votre député provincial. Vous n'êtes pas certain du nom ou des coordonnées de votre député? Trouve le ICI.   

Dites-leur que vous appréciez Charte et veulent le voir protégé. Dites-leur que vous n'appuyez pas le projet de loi 28 ou l'utilisation de la clause dérogatoire pour tenter d'enfreindre les droits et libertés.  

Si leurs actions signifient que vous ne pouvez pas les soutenir lors des prochaines élections, dites-le-leur également. Utiliser les réseaux sociaux et les hashtags #OnPoli #Onted #DontBeABully pour faire passer votre message.  

Vous ne savez toujours pas quoi dire ? Nous avons quelques phrases que vous pourriez envisager d'inclure dans votre lettre. Choisissez ceux qui ont du sens pour vous, coupez-collez et révisez-les pour vous les approprier ! 

Modèle de lettre

Vous pouvez utiliser et modifier ce modèle comme vous le souhaitez.

Cher député,  

Je suis un électeur de votre circonscription. Je vous écris aujourd'hui pour demander au gouvernement de l'Ontario de respecter les droits et libertés des Ontariens et pour vous exhorter, en tant que député provincial, à vous battre pour l'abrogation immédiate du projet de loi 28. 

Je n'appuie pas le projet de loi 28 ni l'utilisation de la clause nonobstant.  

La constitution décrit nos droits les plus fondamentaux, nos libertés fondamentales et les garanties démocratiques sur lesquelles nous comptons en tant qu'individus vivant au Canada. 

La clause dérogatoire visait à servir de dernier recours démocratique, et non à ouvrir la voie à une frappe préventive contre Charte droits.  

Utiliser cette clause pour empêcher les travailleurs d'exercer leur droit à la liberté d'association est profondément injuste et profondément préoccupant.   

Le gouvernement a déclaré que le projet de loi 28 visait à protéger les enfants. Enlever les droits de ceux qui jouent un rôle essentiel dans leur éducation fait exactement le contraire. Et d'ailleurs, le gouvernement aurait pu régler le conflit de travail par un processus d'arbitrage équitable.

Les droits et libertés auxquels la clause dérogatoire pourrait passer outre – liberté d'expression, droit de manifester, liberté religieuse, liberté d'association, droit à la vie, à la liberté et à la sécurité de la personne, et droit à l'égalité – sont essentiels à une vie juste et démocratique. société.  

Ce qui se passe actuellement en Ontario est préoccupant. Et cet enjeu est plus important que ce conflit de travail – il s'agit du droit de tous les Canadiens à vivre dans une société qui respecte les libertés fondamentales.  

Veuillez travailler pour abroger le projet de loi 28 immédiatement.  

Veuillez promettre de ne plus jamais utiliser la clause nonobstant pour violer les droits et libertés. 

Mon vote aux prochaines élections en dépend. 

Sincèrement, 

Sortez et protestez

Faites entendre votre voix.

Voici une outil de recherche de lignes de piquetage sur le site Web du SCFP. 

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