Tous les jeunes méritent que leur intérêt pour l'éducation soit encouragé et encouragé. Ils méritent de profiter des avantages qui découlent des possibilités d'éducation. Nous, en tant que société, devons aux jeunes en détention de faire de l'accès à l'éducation une réalité vécue. Agir autrement, c'est les traiter comme ne méritant pas les services les plus élémentaires fournis aux Canadiens. La détention est déjà une punition sévère ; la négligence du devoir de l'État de fournir une éducation ne devrait pas exacerber cette punition, en particulier compte tenu de ce que nous savons des impacts négatifs de l'incarcération pour les jeunes.
Pour préparer ce rapport qualitatif, l'ACLC s'est entretenue avec des jeunes, du personnel et des enseignants des établissements de détention, ainsi qu'avec des professionnels du système judiciaire connaissant les établissements de détention. Notre objectif était d'examiner l'éducation offerte aux jeunes en détention et les obstacles auxquels ils peuvent être confrontés. On s'attend à ce que les établissements publics offrent une éducation de qualité aux jeunes résidents du Canada. Mais cela ne se produisait pas systématiquement dans les établissements de détention pour jeunes de l'Ontario que nous avons rencontrés; nos entrevues avec les participants ont mis en évidence les nombreuses lacunes et obstacles éducatifs auxquels les jeunes en détention sont confrontés tout en poursuivant leurs études.
Le rapport de l'ACLC conclut qu'il existe des différences significatives dans la qualité et la quantité de l'éducation formelle reçue par les jeunes dans différents établissements de détention. Bien que la pandémie fournisse certaines circonstances atténuantes, la cause première semble être due à des différences de culture organisationnelle, certains établissements traitant les jeunes comme des menaces pour la sécurité à gérer, plutôt que des étudiants méritant une réadaptation grâce à des opportunités éducatives. Pour aggraver les choses, les preuves suggèrent que c'est particulièrement le cas lorsque la majorité des jeunes sont noirs. Ce racisme systémique doit être combattu. Elle mérite et exige l'attention immédiate des législateurs et des gouvernements.
Nous avons également identifié des lacunes dans la surveillance et la responsabilité qui contribuent à permettre aux déficits éducatifs identifiés de persister sans relâche. Notre rapport formule une série de 19 recommandations visant à garantir que l'éducation des jeunes est soutenue dans chaque centre de détention pour jeunes, à améliorer la qualité de l'éducation pour ces jeunes vulnérables et à établir de meilleurs processus de responsabilité et de transparence pour suivre les progrès vers ces objectifs.
Vous pouvez lire le rapport complet ICI.
Par : CCLA et Julia Sande
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L’ACLC est un organisme indépendant à but non lucratif qui compte des sympathisant.e.s dans tout le pays. Fondé en 1964, c’est un organisme qui œuvre à l’échelle du Canada à la protection des droits et des libertés civiles de toute sa population.
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