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Toronto n'a pas réussi à protéger les sans-abri dans son système de refuge et de répit surpeuplé – exposant les gens à des conditions de surpeuplement qui violent tous les avis de santé publique.

LES PARTENAIRES DE L'ACLC ET DE LA COALITION TRAQUENT TORONTO EN COUR POUR LA CRISE DES REFUGES

24 avril – L'Association canadienne des libertés civiles et ses partenaires de coalition ont déposé aujourd'hui une contestation constitutionnelle et des droits de la personne contre la ville de Toronto. Nous sommes profondément préoccupés par le fait que la Ville continue d'exploiter et de superviser des refuges qui ne respectent pas les normes de distanciation physique. Cela met en danger ceux qui utilisent le système d'abris et a contraint d'innombrables autres personnes à installer des tentes et des campements à l'extérieur, plutôt que de risquer d'aller dans des espaces où se trouvent déjà de nombreuses personnes qui ont contracté le virus. Au dernier décompte, il y a 135 cas confirmés de Covid-19 dans 12 refuges différents – et plus à venir. La conduite de la ville a mis en danger non seulement les sans-abri, mais aussi le personnel des refuges, les travailleurs de la santé, leurs familles et la communauté au sens large.

Les dangers proviennent directement des normes d'hébergement et de répit de Toronto, qui exigent un espacement entre les lits de seulement 2,5 pieds – bien en deçà de l'exigence de 6 pieds appliquée pendant la pandémie. C'est particulièrement inquiétant à une époque où l'on dit à tout le monde de « rester chez soi », alors que les hôtels font faillite et que les chambres et les résidences étudiantes sont vides. Le manque de logements appropriés six semaines après le début de cette crise et la conduite de la ville violent les droits des individus garantis par la Charte, y compris le droit à la vie, à la sécurité de la personne et à l'égalité.

Les membres de la coalition comprennent : l'ACLC, les Sanctuary Ministries of Toronto, les services juridiques autochtones, le Advocacy Centre for Tenants Ontario, le Black Legal Action Centre et la HIV & AIDS Legal Clinic Ontario.

Lisez notre requête à la Cour ici.

L'ACLC et ses partenaires de coalition sont reconnaissants envers l'énorme travail de nos avocats bénévoles, Andrew Porter (Lenzner Slaght), Jessica Orkin (Goldblatt Partners) et Emily Hill (Services juridiques autochtones) et de leur équipe. 

L'ACLC a déjà écrit au maire à ce sujet, exposant en termes clairs le besoin de logements ou, au minimum, d'espaces d'hébergement sûrs pour les non-congrégations, par exemple en utilisant comme mesure temporaire les milliers de chambres d'hôtels, de motels et de résidences étudiantes qui sont actuellement vides.

Avec d'autres organisations préoccupées par la santé de nos plus vulnérables, nous avons écrit une lettre à la ville demandant à la ville de créer immédiatement une distance physique appropriée, et avons informé les autorités municipales que s'ils ne le font pas, nous engagerons une action en justice cette semaine. Lisez notre lettre à la ville ici. 

Noa Mendelsohn Aviv
Directeur du programme d'égalité
Association canadienne des libertés civiles

À propos de l’association canadienne sur les libertés civiles

L’ACLC est un organisme indépendant à but non lucratif qui compte des sympathisant.e.s dans tout le pays. Fondé en 1964, c’est un organisme qui œuvre à l’échelle du Canada à la protection des droits et des libertés civiles de toute sa population.

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