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Abby Deshman, directrice du programme de justice pénale à l’Association canadienne des libertés civiles (ACLC), vient de faire la déclaration suivante :

« Nous sommes profondément déçus que le gouvernement ait choisi de faire du vote de ce soir une question de confiance. Ce matin, nous lui avons demandé d’annuler la déclaration de l’état d’urgence et, à défaut, de s’engager au moins à tenir un vote libre.

Au lieu de cela, il en a fait une question de confiance alors que de nombreux députés fédéraux avaient indiqué tant publiquement qu’en toute confidentialité que, s’ils en avaient l’occasion, ils voteraient contre la proclamation de l’état d’urgence.

Que cela soit clair : il n’y a aucune justification légale à l’utilisation de la Loi sur les mesures d’urgence. Les vastes pouvoirs que le gouvernement a accordés à la police restreignent les droits garantis par la Charte canadienne des droits et libertés dans tout le pays. Le risque d’abus est élevé. La déclaration de l’état d’urgence devrait être immédiatement révoquée.

À propos de l’association canadienne sur les libertés civiles

L’ACLC est un organisme indépendant à but non lucratif qui compte des sympathisant.e.s dans tout le pays. Fondé en 1964, c’est un organisme qui œuvre à l’échelle du Canada à la protection des droits et des libertés civiles de toute sa population.

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