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TORONTO - L'Association canadienne des libertés civiles se réjouit de la décision rendue aujourd'hui par la Cour d'appel de la Saskatchewan dans l'affaire Saskatchewan (Ministre de l'éducation) c. UR Pride Centre for Sexuality and Gender DiversityLa Cour européenne des droits de l'homme, 2025 SKCA 74, confirme la capacité des tribunaux à déterminer si une législation limite les droits et libertés garantis par la loi sur les droits de l'homme. Charte même lorsque le gouvernement a invoqué la clause dérogatoire.

En août 2023, le ministère de l'éducation de la Saskatchewan a adopté une politique exigeant le consentement des parents avant qu'un élève de moins de 16 ans puisse être adressé à l'école par un nouveau nom, une nouvelle identité ou un nouveau pronom lié au genre. Cette politique a été temporairement bloquée à la suite d'une contestation constitutionnelle lancée par UR Pride au motif que cette politique violait les droits des élèves au titre de l'article 7 (vie, liberté, sécurité de la personne) et de l'article 15 (égalité). En réponse, le gouvernement de la Saskatchewan a invoqué la clause dérogatoire pour faire passer la politique dans la loi (le Loi sur l'éducation), tentant ainsi de protéger la loi d'une déclaration d'inconstitutionnalité.

Dans une décision historique, la Cour d'appel a confirmé que les tribunaux restent compétents lorsque la clause dérogatoire est invoquée pour émettre des déclarations sur les violations des droits.

La contestation constitutionnelle d'UR Pride à l'égard de la Loi sur l'éducation peut aller de l'avant et ajouter d'autres arguments selon lesquels cette législation viole l'article 12 de l'accord de l'Union européenne. Charte. Bien que le bien-fondé de la question de savoir si le La loi sur l'éducation les dispositions relatives aux pronoms et aux noms ne sont pas respectées Charte La décision de la Cour d'appel garantit que cette question importante sera entendue dans son intégralité.

"Cette décision est une victoire pour la responsabilité démocratique et l'État de droit", a déclaré Aaden Pearson, juriste spécialisé dans les droits des personnes transgenres et avocat salarié de l'Association canadienne des libertés civiles. "La Cour a clairement indiqué que le recours à la clause dérogatoire ne met pas les gouvernements à l'abri d'un examen judiciaire. Les Canadiens ont le droit de savoir quand leurs droits sont limités afin de pouvoir prendre des décisions éclairées dans les urnes ; les tribunaux jouent un rôle fondamental à cet égard. Cela n'affaiblit pas notre démocratie, cela la renforce".

L'Association canadienne des libertés civiles applaudit cette affirmation de la protection continue des droits constitutionnels et se montre solidaire des jeunes transgenres et de la diversité de genre, ainsi que des communautés qui les soutiennent.

L'ACLC est reconnaissante pour l'excellent pro bono représentation de Leif Jensen et Dan LeBlanc de LeBlanc Jensen.

Vous pouvez lire le mémoire d'intervention de l'ACLC ICIet la décision de la Cour d'appel de la Saskatchewan ICI.

À propos de l’association canadienne sur les libertés civiles

L’ACLC est un organisme indépendant à but non lucratif qui compte des sympathisant.e.s dans tout le pays. Fondé en 1964, c’est un organisme qui œuvre à l’échelle du Canada à la protection des droits et des libertés civiles de toute sa population.

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