4 mai 2021
Les Canadiens téléchargent fréquemment du contenu audio et vidéo en ligne comme moyen de communication entre eux – c'est quelque chose qui ne ressemble en rien à la radiodiffusion traditionnelle et ne devrait pas être régi par les mêmes règles. Un Internet libre et ouvert est essentiel à la société canadienne et à la protection de la liberté d'expression, mais cette liberté et cette ouverture sont menacées par les récents changements apportés au projet de loi C-10 qui pourrait traiter ce type de contenu comme soumis à une réglementation de grande envergure.
Much a été écrit dans les journaux au cours de la dernière semaine environ au sujet du projet de loi C-10 et de ses conséquences potentiellement graves pour la liberté d'expression au Canada. Si vous n'avez pas suivi, le Le projet de loi est la tentative du gouvernement fédéral d'intégrer les services de diffusion audio et vidéo en ligne dans le giron du Loi sur la radiodiffusion – quelque chose que le gouvernement a soutenu est essentiel pour soutenir la culture canadienneral secteur et uniformiser les règles du jeu, pour que les médias traditionnels peuvent rivaliser plus efficacement avec les entreprises en ligne. L'objectif initial était de capter les revenus que les services de streaming comme Netflix et Spotify font au Canada et de réinvestir dans le secteur culturel. Mais comment cette législation a-t-elle un impact sur l'oCanadiens ordinaires qui téléchargent des fichiers audio et vidéo sur des plateformes de médias sociaux? Qu'est-ce que cela signifiera pour vloggers, utilisateurs de Tik Tok, podcasting ? À l'heure actuelle, les implications du projet de loi sont loin d'être claires.
Lorsque ce a été déposé pour la première fois, Facture C-10 des exceptions intégrées pour garantir que les utilisateurs qui téléchargent leur propre contenu sur une plate-forme de médias sociaux ne soient pas considérés comme des diffuseurs et cette leur contenu ne serait pas être sujet à la outils de réglementation disponibles en vertu de la Loi. La portée réglementaire du Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) est vaste, et le corps dispose d'un pouvoir discrétionnaire important en vertu de la Lct. C'est une chose de soumettre les acteurs de l'industrie à une réglementation, mais le contenu généré par les utilisateurs (alias UGC) est assez différent. Exclure les utilisateurs et leur contenu de la portée du projet de loi était ce que le gouvernerent invoqué pour justifier toute restriction à la liberté d'expression qui résulterait des modifications apportées à la Diffusion Acte. Même si, sur le plan politique, il y a beaucoup de questions sur l'approche du gouvernement aux entreprises de streaming en ligne, l'ACLC n'était pas particulièrement préoccupée par les problèmes de liberté d'expression résultant de Facture C-10. Cela a changé la semaine dernière, lorsque le Ccommission chargée de l'étude du projet de loi a voté en faveur de la suppression un des l'éxéptions pour CGU.
En vertu de l'amendement, les utilisateurs ne seront toujours pas traités comme des radiodiffuseurs en vertu de la Loi, mais le contenu qu'ils téléchargent would être soumis à la réglementation en tant que progéperonnage. Nous ne savons pas encore à quoi cela ressemblerait, mais cela représente un changement majeur par rapport à l'approche que le gouvernement a annoncé qu'il adopterait lors de la présentation du projet de loi. De nombreux défenseurs ont tiré la sonnette d'alarme à propos de ce changement. En réponse, le gouvernement insiste sur le fait qu'il n'a pas l'intention d'autoriser la réglementation des CGU – vos vidéos de chat et vos coups de gueule de podcast ne sont pas leur préoccupation. Malheureusement, l'amendement apporté au Comité s'ouvre ee réglementaire porte et permet à ce gouvernement, au CRTC ou à tout autre gouvernement ou les régulateurs traverser ce. Le gouvernement a maintenant déclaré que d'autres amendements au projet de loi seront introduits pour garantir que l'UGC est clairement exclu du projet de loi portée. Nous surveillerons attentivement pour nous assurer que cela se produit et que les Canadiens la liberté d'expression n'est pas indûment restreinte par Facture C-10. Il n'y a aucune raison impérieuse d'inclure le CGU dans le champ d'application de la réglementation de la radiodiffusion et de nombreuses raisons de l'exclure. L'ACLC surveillera le projet de loi à mesure qu'il progresse et portera une attention particulière aux amendements cette le gouvernement est prometteur.
Cara Zwibel est directrice des libertés fondamentales à l'Association canadienne des libertés civiles
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