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27 août 2020 Vérifier contre livraison Fondée en 1964, l'ACLC est une organisation nationale, indépendante, à but non lucratif et non gouvernementale vouée à la promotion des droits humains fondamentaux, des libertés civiles, de la primauté du droit et de la responsabilité gouvernementale. Ses membres nationaux comprennent des milliers de sympathisants rémunérés issus de tous les horizons. L'objectif sous-jacent de son travail est de maintenir une société libre et démocratique au Canada qui équilibre les libertés civiles et les intérêts publics et privés concurrents.  Le point clé L'ACLC souhaite apporter aux changements que le projet de loi 10 a promulgués est qu'ils ne « clarifient » pas simplement (comme le gouvernement a essayé de le faire valoir) les pouvoirs dont disposent les ministres en cas d'urgence - ils étendent ces pouvoirs afin que le ministre puisse ajouter de nouvelles dispositions à une loi qui ne ne modifiez pas simplement une disposition existante.  Cabinet des ministres peut créer de nouveaux pouvoirs juridiques qui limitent les libertés individuelles et les libertés.  Cela confère à une seule personne trop de pouvoir qui peut faire trop de mal à nos droits. Cette Dépassement ministériel est exercépar nécessité, en secret, ou à huis clos, sans contrôle législatif.  l'ACLC l'inquiétude est que cela contourne le processus législatif et, bien qu'il soit temporaire, c'est à la fois inconstitutionnel et préjudiciable à vos électeurs.    En quoi est-ce nocif pour vos électeurs?  Pourquoi tout cela est-il important ? Parce que vos électeurs sont libre d'aller leur Entreprise comme ils l'entendent, sous réserve des limites constitutionnelles et légales. Un homme ne peut pas se présenter et m'enfermer ou me détenir ou m'emprisonner ou mes enfants. Un policier ne peut pas non plus faire cela, sauf dans la mesure où il est autorisé par la loi à toucher à ma liberté. Cette loi autorisant l'ingérence dans ma liberté, cette loi doit être une loi constitutionnelle, adoptée par la législature, révisable par les tribunaux. Si cette étape démocratique et constitutionnelle est sautée, il y a une plus grande possibilité d'erreur, plus de risques de dommages, et aucune possibilité de responsabilisation. Si cette étape est ignorée, alors le ministre obtient peut-être l'ordonnance non pas lors d'une réunion plénière du Cabinet, mais au moyen d'une visite guidée, de sorte que le procureur général n'ait aucune chance de donner son avis sur son statut constitutionnel.    Du point de vue de la santé publique, il existe un risque scientifique qui survient lorsqu'une ordonnance de santé publique est prise sans processus démocratique. En 2005, l'épidémiologiste John Ioannidis de l'Université de Stanford en Californie a suggéré que la plupart des résultats publiés étaient faux ; depuis lors, une série de problèmes de réplication très médiatisés a obligé les scientifiques à repenser la façon dont ils évaluent les résultats. Pendant ce temps, les statisticiens recherchent de meilleures façons de penser aux données, pour aider les scientifiques à éviter de manquer des informations importantes ou d'agir sur de fausses alarmes. Comme le dit Steven Goodman, médecin et statisticien à Stanford : « Changez votre philosophie statistique et tout à coup, des choses différentes deviennent importantes. »  Mon point étant que la science est en constante évolution.    Lorsqu'un nouveau pouvoir de santé publique est créé et soumis à la législature, les membres de l'opposition et les journalistes ont la possibilité de trouver des professionnels de la santé publique pour commenter ou s'opposer au projet de loi sur la santé publique. Un débat est autorisé. Il se peut que le médecin-chef révèle lors d'une mêlée médiatique que ce nouveau pouvoir manquait de nécessité médicale ou de proportionnalité. Nous pouvons découvrir que c'est juste quelque chose qu'un syndicat de police voulait, ou quelque chose qu'un politicien créé pour des raisons rien à voir avec la santé publique, ou était fondée sur le caprice d'un ministre ou d'un premier ministre.    Mais si la nouvelle loi sur la santé publique est créée par décret du Cabinet, ce qui est nécessairement secret, à huis clos, alors c'est fait, et la solidarité du Cabinet amène le gouvernement à encercler les wagons et à le défendre à tout prix, car renverser cette décision est politiquement trop coûteux.  C'est toicomme un facture amendement, qui est rarement une calamité politique, et apparaît comme une démocratie en action. Plus important encore, la disposition législative modifiée à l'étude article par article ou autrement en comité n'a pas porté atteinte aux droits et libertés des peuples. La vie privée ou la liberté de personne n'a été volée si une disposition de facture est changé lors du débat sur ce projet de loi. L'arrêté ministériel, en revanche, commence à faire du tort parfois avant même que le public ne sache qu'il a été mis en vigueur.    La transparence sur les nouveaux arrêtés et règlements ministériels est entièrement ouverte à la manipulation – cela requiert une attention particulière des Comités.  L'ACLC demande au Le Comité recommande qu'une exigence pour toutes les ordonnances en vertu de la Loi soit rendue publique, dans son intégralité, d'une manière immédiatement accessible dans un endroit centralisé en ligne qui est tweeté par le gouvernement, au moment où ils sont réalisé. Actuellement, en vertu de l'article 52.4, le l'exigence est beaucoup trop lâche, il dit que le gouvernement « publie et met à disposition les détails d'une commande… de la manière que la personne juge appropriée ».  Ces clauses Henri VIII offenser la séparation constitutionnelle des pouvoirs entre les branches législatives et exécutives du gouvernement qui sont fondamentales dans le Commonwealth et ailleurs (y compris les États-Unis et l'Irlande).   Le fait que ce risque soit réel, et non théorique, ressort clairement du fait que le ministre de la Santé s'est appuyé sur les modifications pour émettre l'arrêté ministériel 632/2020, accordant au médecin-chef le pouvoir de divulguer les dossiers de santé de personnes individuelles aux services de police pour permettre aux policiers de déterminer s'ils ont été en contact étroit avec une personne testée positive pour COVID-19.  L'exemple donné, de quelqu'un crachant sur un policier – y a-t-il eu une épidémie de personnes crachant sur la police, justifiant cette nouvelle loi ? Était-ce une hypothèse ou une anomalie ?  C'est-à-dire, a-t-il satisfait au critère de nécessité.  Y avait-il des preuves ou des données scientifiques derrière cette Commander?  Plus important encore, les lois actuelles pourraient-elles ont fait le tour ?  Les deux parties n'auraient-elles pas besoin d'être testées de toute façon, à l'aide d'un mandat, en vertu des lois existantes ? Si non, pourquoi pas ? C'est-à-dire, a-t-il satisfait au critère de proportionnalité.  Maintenant, les arguments constitutionnels peuvent en effet être présentés au pouvoir judiciaire, et vous pouvez vous demander pourquoi un député ou le grand public serait concerné par quelque chose d'aussi obscur que la séparation légale des pouvoirs. Est-ce juste une technicité formaliste ?    Non.  Clauses Henri VIII vraiment interférer avec notre démocratie, vos emplois et les opérations de l'Assemblée législative. En un mot, il est important pour des raisons de responsabilité.  Sur un projet de loi devant l'Assemblée, yVous devez voter oui ou non, et cela constitue un dossier auquel vous êtes tous tenus de compte aux prochaines élections. Mais cette responsabilité démocratique est impossible si un nouveau pouvoir juridique est créé à huis clos par un Cabinet Ministre.    Exiger que les nouveaux pouvoirs juridiques ne soient autorisés que par le législateur a une importance pratique, démocratique, intérêt public fonction. Les affaires de votre assemblée législative peut ne pas être surveillé de près par une majorité de vos électeurs. Mais cette affaire, ce débat législatif, chaque jour qu'il a lieu, attire l'attention des tribunes de la presse provinciale et parfois nationale.  Il peut créer une dynamique, je dirais une dynamique démocratique, qui permet un consensus public à développer, à travers l'actualité quotidienne et diffusions horaires et médias sociaux. La période des questions peut devenir dominée par le sujet de la loi.  C'est ce qui s'est passé, il y a deux mois, lorsque le premier ministre du Nouveau-Brunswick a annoncé que son gouvernement abandonnerait son Projet de loi 49 du Feuilleton, après le tollé général contre les lois exagérées des pouvoirs d'urgence.  Il s'agit d'un exemple de gouvernement protéger lui-même de ses pires instinctsmais plus important protège les libertés des peuples et protège vous, députés du gouvernement, d'être tenus responsables par vos électeurs pour quelque chose vous n'avez même jamais voté pour.  Pour les députés de l'opposition, vous n'avez jamais la possibilité de ralentir le gouvernement ou de déclarer publiquement que vous vous opposez à l'action du gouvernement.n, si le nouveau pouvoir légal n'est jamais allé devant votre Assemblée.

À propos de l’association canadienne sur les libertés civiles

L’ACLC est un organisme indépendant à but non lucratif qui compte des sympathisant.e.s dans tout le pays. Fondé en 1964, c’est un organisme qui œuvre à l’échelle du Canada à la protection des droits et des libertés civiles de toute sa population.

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