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Le 7 juin 2018, la directrice des libertés fondamentales de l'ACLC, Cara Zwibel, a comparu devant le Comité permanent de la procédure et des affaires de la Chambre des communes pour souligner les préoccupations concernant Projet de loi C-76: Loi modifiant la Loi électorale du Canada et d'autres lois afin d'apporter certaines modifications corrélatives (Loi de modernisation des élections). L'ACLC s'est concentrée sur deux sujets de préoccupation : les réformes qu'elle effectue en ce qui concerne la publicité des partis politiques, des candidats et des tiers, et son incapacité à traiter adéquatement le traitement des renseignements personnels détenus par les partis politiques. En ce qui concerne la publicité politique, l'ACLC note que les restrictions imposent des limites importantes à l'expression politique, qui est au cœur de la liberté d'expression protégée par la Charte canadienne des droits et libertés. Bien que nous apprécions et prenons au sérieux la préoccupation selon laquelle la richesse ne devrait pas se traduire par la capacité de dominer le discours politique, nous n'avons pas vu la preuve qui prétend justifier les restrictions contenues dans le projet de loi et les distinctions qu'il fait entre les différents types d'expression politique et différents acteurs politiques. Des restrictions sur le discours politique de base ne devraient pas être imposées sans preuve que les restrictions sont nécessaires et proportionnées. Cette preuve n'a pas été produite en ce qui concerne le régime de publicité par des tiers existant dans le Loi électorale du Canada, ni en ce qui concerne les changements proposés par le projet de loi C-76. De plus, nous suggérons que le Comité examine si les limites des dépenses devraient être fixées par un organisme indépendant, plutôt qu'établies par la loi (et soumises à un facteur d'ajustement en fonction de l'inflation). En ce qui concerne la collecte, l'utilisation et la divulgation de renseignements personnels par les partis politiques, l'ACLC estime que le régime proposé par le projet de loi est inadéquat et que des protections significatives de la vie privée devraient être incorporées dans le projet de loi, ou que les partis politiques devraient être soumis à la législation existante sur la protection de la vie privée. L'exigence du projet de loi d'avoir et de publier simplement une politique est terriblement inadéquate. L'ACLC est en général d'accord avec les modifications proposées par le Commissariat à la protection de la vie privée du Canada. L'ACLC souhaite également souligner son appui à des parties du projet de loi qui annulent certains des changements négatifs qui ont été apportés lorsque le Parlement a adopté la soi-disant Loi sur l'intégrité des élections (permettant l'utilisation des cartes d'information de l'électeur, le retour deset l'assouplissement des restrictions sur les activités éducatives du directeur général des élections). Nous accueillons également favorablement la réforme qui permettra aux citoyens canadiens résidant à l'étranger de participer aux élections fédérales.

Lisez les soumissions écrites de l'ACLC ici.

À propos de l’association canadienne sur les libertés civiles

L’ACLC est un organisme indépendant à but non lucratif qui compte des sympathisant.e.s dans tout le pays. Fondé en 1964, c’est un organisme qui œuvre à l’échelle du Canada à la protection des droits et des libertés civiles de toute sa population.

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