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Libérez Abdoul Abdi !! L'Association canadienne des libertés civiles est en cour aujourd'hui pour lutter contre l'expulsion de l'enfant réfugié Abdoul Abdi, qui n'a jamais obtenu la citoyenneté canadienne alors qu'il grandissait dans un foyer d'accueil en Nouvelle-Écosse, transféré 31 fois d'un foyer d'accueil à un autre.

L'audience est fixée à aujourd'hui (19 juin 2018) à Halifax. L'ACLC et Justice for Youth and Children (JFYC) aident la Cour à déterminer si et comment le délégué du ministre doit peser Charte les droits, les valeurs et le droit international lors de l'exercice du pouvoir discrétionnaire en vertu de l'art. 44(2) de la Loi sur l'immigration et la protection des réfugiés (LIPR), particulièrement en ce qui concerne le droit à l'égalité de M. Abdi en vertu de l'art. 15(1) de la Charte. En résumé, étant donné que l'État lui a fait du tort et que les jeunes noirs issus de milieux réfugiés sont confrontés à des obstacles systémiques, il est injuste que l'État expulse maintenant Abdoul Abdi.

Comme la Cour suprême l'a récemment confirmé, les décideurs gouvernementaux doivent tenir dûment compte des droits et valeurs garantis par la Charte lorsqu'ils exercent leurs pouvoirs. Les jeunes pris en charge sont confrontés à de nombreuses vulnérabilités, notamment des obstacles à l'obtention de la citoyenneté, qui sont encore plus importants pour les jeunes Noirs et les jeunes issus de milieux de réfugiés.

Le gouvernement ne doit pas renvoyer ces personnes vulnérables à une audience qui entraînerait la perte de leur statut de résident permanent et une éventuelle expulsion si cela entraînait une inégalité fondée sur leur race, leur âge, leur situation familiale et leur citoyenneté. C'est exactement ce qui arrive à Abdoul.

L'ACLC soutient, en particulier lorsque des obstacles systémiques ont été soulevés devant le délégué du ministre, que le gouvernement doit examiner comment sa décision exacerberait le désavantage préexistant des jeunes noirs pris en charge. Nous soutiendrons également que la Cour devrait reconnaître les obstacles systémiques affectant les jeunes Afro-Canadiens, en évaluant le caractère raisonnable de la décision du délégué du ministre sur le contrôle judiciaire.

L'ACLC est représentée par Nasha Nijhawan et Kelly McMillan de Nijhawan McMillan Avocats.

Lire le mémoire de l'ACLC ICI.

* L'audience de révision judiciaire est fixée au 19 juin 2018 à 13 h 00 dans la salle d'audience 501 du palais de justice (1815, rue Lower Water) à Halifax.

Dans les nouvelles:

Étoile de Toronto : L'examen judiciaire de l'ancien enfant réfugié Abdoul Abdi est prévu aujourd'hui à Halifax
Étoile de Toronto : Deux groupes demandent le statut d'intervenant lors du contrôle judiciaire de l'ancien enfant réfugié Abdoul Abdi
Examinateur d'Halifax : Les défenseurs d'Abdoul Abdi "s'entassent", se plaignent des avocats du gouvernement qui tentent de l'expulser

À propos de l’association canadienne sur les libertés civiles

L’ACLC est un organisme indépendant à but non lucratif qui compte des sympathisant.e.s dans tout le pays. Fondé en 1964, c’est un organisme qui œuvre à l’échelle du Canada à la protection des droits et des libertés civiles de toute sa population.

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