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Le mercredi 18 juillet 2018, des agents de la Police provinciale de l'Ontario (OPP) de Dryden ont utilisé un pistolet Taser un homme de 33 ans, qui refusait un traitement médical, dans un centre de santé local. Selon les premiers rapports de police, l'homme n'a pas coopéré avec le personnel médical et a tenté de " s'échapper " du centre de santé, à quel point il est devenu " combatif avec les agents sur les lieux ". Aucun officier ou membre du public – à l'exception de l'homme qui a reçu le Taser – n'a été blessé lors de la rencontre. L'homme a ensuite été immobilisé et a reçu un traitement apparemment forcé. Aucune accusation n'a été portée contre l'homme.

En Ontario, le pouvoir de détenir des personnes, aux fins de soins et de traitements forcés, est un pouvoir extraordinaire qui est soumis à des limites légales rigoureuses. Les rapports de police à ce jour n'indiquent pas que les exigences légales pour fournir un traitement forcé ont été remplies dans ce cas.

À l'heure actuelle, le modèle de recours à la force de l'Ontario n'offre pas de conseils aux agents de police lorsqu'ils rencontrent des personnes qui peuvent vivre une crise médicale et, en raison de leur état de santé, peuvent ne pas sembler coopératives. Cependant, les interventions médicales de crise doivent être l'approche privilégiée par la police pour désamorcer de telles rencontres.

Les armes à impulsions (« AI »), ou Tasers, ne doivent pas être utilisées à moins qu'il n'y ait un risque imminent de mort ou de lésions corporelles graves pour un policier ou un membre du public – une norme pas encore adoptée par la majorité des services de police en Ontario ou Canada. Les AI ne sont pas des armes inoffensives. Ils sont intensément douloureux et peuvent potentiellement entraîner des blessures graves, voire mortelles. De plus, les effets médicaux des AI sont encore largement méconnus. Comme le juge Iacobucci l'a observé dans son rapport historique aux services de police de Toronto, « le manque de données fiables concernant les effets des AI sur les personnes souffrant de problèmes de santé, les personnes en crise et les sujets ayant des médicaments sur ordonnance, des drogues illégales ou de l'alcool dans leur système rend difficile pour la police de prédire si un sujet donné dans une interaction réelle subira des conséquences graves de l'exposition à une accusation d'AI.

En avril de cette année, le ministère de la Sécurité communautaire et des Services correctionnels de l'Ontario a promis un nouveau cadre, qui sera publié cet été, afin d'améliorer la formation des agents de police et de garantir que les techniques de désescalade sont au cœur de toute intervention policière, en particulier lorsque la police intervient aux personnes en crise. Ces réformes sont attendues depuis longtemps.

Lisez le communiqué de presse de l'OPP ici :

(DRYDEN, ON) – Le mercredi 18 juillet 2018, vers 12 h 13, des agents de la Police provinciale de l'Ontario (OPP) de Dryden ont effectué un contrôle routier sur l'avenue Earl à Dryden. Il y avait deux occupants dans le véhicule et le passager de 33 ans de la Saskatchewan semblait être en détresse médicale. Les services médicaux d'urgence ont assisté et transporté l'homme pour un traitement médical.

Le personnel médical traitait l'homme réticent au centre de santé régional de Dryden lorsqu'il a tenté de s'échapper. Au cours de la tentative d'évasion, l'homme est devenu combatif avec les agents sur les lieux. Des agents de la PPO de Dryden et du service de police de Dryden ont déployé leurs armes à impulsions conductrices (AI) pour tenter de le contrôler. Le personnel médical a aidé, et l'homme a été immobilisé avec succès et il a pu recevoir le traitement dont il avait besoin.

Il n'y a eu aucun blessé et aucune accusation n'a été portée.

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Contacts:
Le sergent-chef Ed Chwastyk
Commandant du détachement de Dryden
Téléphone : 807-937-5577
opp.ca
TWITTER : @OPP_NWR

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