Accéder au contenu principal
recherche

20 novembre 2020

Dans un fort décision rendue aujourd'hui, le Cour suprême du Canada a décidé que le programme d'enregistrement des délinquants sexuels de l'Ontario discrimine contre jepersonnes atteintes d'une maladie mentale. Til plan a êtreet invalidé par la Cour à l'unanimité au motif qu'il viole les Charte garantie d'égalité d'une manière qui n'est ni raisonnable ni justifiée. C'est une victoire pour des droits à l'égalité significatifs pour ceux qui vivre avec un maladie mentale et affirme la fondamentale principe selon lequel la loi ne doit pas punir les personnes qui ne sont pas moralement responsables de leurs actes. L'affaire adresses questions importantes sur la façon dont notre droit pénal aborde les questions de responsabilité pénale et la maladie mentale

Fond 

En 1991, le Parlement canadien a réformé le Code criminel reconnaître les besoins et les circonstances uniques des personnes qui commettent des infractions criminelles en raison d'un trouble mental. La loi a remplacé la détention pour une durée indéterminée par un traitement et a établi un système de commissions provinciales d'examen d'experts pour examiner la décision appropriée pour un non criminellement responsable (NCR) accusés, y compris si et quand ils pourraient être «absolument libérés» et ne relèvent plus de la compétence du droit pénal. L'approche reconnaît que ceux qui commettent des infractions en raison d'une maladie mentale ne sont pas moralement coupables et que leur besoin de traitement doit figurer en bonne place dans toutes les décisions qui affectent leur liberté. Plusieurs années plus tard, le gouvernement de l'Ontario a promulgué sa loi sur l'enregistrement des délinquants sexuels (la loi de Christophe) et le gouvernement fédéral a emboîté le pas en 2004. Ces deux lois exigent l'enregistrement des personnes qui ont commis certaines infractions sexuelles, qu'elles aient été condamnées après avoir été reconnues coupables ou non criminellement responsables.

Dans G. c. Ontario (Procureur général), la Cour d'appel de l'Ontario a décidé que les régimes fédéral et provincial violaient les droits constitutionnels des accusés non responsables criminellement qui avaient été libérés inconditionnellement par la Commission ontarienne d'examen. Les éléments de preuve présentés à la Cour ont montré que, bien qu'une personne trouvée coupable d'une infraction sexuelle a plusieurs « rampes de sortie » pour éviter l'enregistrement en tant que délinquant sexuel ou à sortir du registre après une période de temps, c'est beaucoup plus difficile (et parfois impossible) pour un accusé non responsable criminellement de le faire. L'absence de semblable « rampes de sortie » violé le Charte garantie d'égalité. En effet, les accusés NCR ont étée traités plus durement que les délinquants condamnés. Alors que le gouvernement fédéral a choisi de ne pas faire appel de la décision, le gouvernement de l'Ontario a porté la constitutionnalité du système provincial d'enregistrement des délinquants sexuels devant la Cour suprême.  

Décision de la CSC 

La décision de la Cour suprême affirme que La loi de Christophe discrimine les individus sur la base d'un handicap mental. Comme l'affirme la majorité : 

« la loi elle-même invoque des points de vue préjudiciables et stéréotypés sur les personnes atteintes de maladies mentales, alimentant une stigmatisation préjudiciable ; et la loi place les personnes trouvées NRCTM dans un travailse position que ceux reconnus coupables. Les deux effets perpétuent l'histoire et la findésavantage subi par les personnes atteintes de maladies mentales. (paragraphe 67)

La Cour a également a estimé que la violation de la garantie d'égalité n'était ni raisonnable ni justifiée – la loi n'a pas porté atteinte au minimum aux droits à l'égalité. 

En plus d'avancer des arguments selon lesquels le régime d'enregistrement violait la garantie d'égalité, l'ACLC avait également soutenu qu'il y avait eu violation de la Charte article 7 protection de la vie, de la liberté et de la sécurité de la personne. La Cour a décidé qu'elle n'avait pas besoin d'aborder cette question, mais de manière significative, a laissé la porte ouverte à de futurs défis et a reconnu que la jurisprudence ontarienne qui dit que l'inscription sur un registre n'est qu'une atteinte « modeste » à la liberté a été contestée

La décision de la Cour est partagée sur la question du recours. Les juges majoritaires ont convenu avec la Cour d'appel que le régime d'inscription, tel qu'il s'applique aux accusés non responsables criminellement qui ont été libérés inconditionnellement, est invalide. La Cour a admis que le déclaration d'invalidité pourrait être suspendu pour une période de 12 mois pour permettre à l'Assemblée législative de l'Ontario de régler les problèmes.  L'individu au cœur de l'affaire – G – avait droit à un recours immédiat de radiation du registre. 

En plus de la décision majoritaire, il existe un jugement concordant et un jugement dissident en partie. Ces décisions montrent des divisions intéressantes sur le tribunal en ce qui concerne les recours en cas de violation de la Constitution et peut être important à l'avenir Charte cas. 

À propos de l’association canadienne sur les libertés civiles

L’ACLC est un organisme indépendant à but non lucratif qui compte des sympathisant.e.s dans tout le pays. Fondé en 1964, c’est un organisme qui œuvre à l’échelle du Canada à la protection des droits et des libertés civiles de toute sa population.

Pour les médias

Pour d'autres commentaires, veuillez nous contacter à media@ccla.org.

Pour les mises à jour en direct

Veuillez continuer à vous référer à cette page et à nos plateformes de médias sociaux. On est dessus InstagramFacebook, et Twitter.

Fermer le menu
fr_CAFrançais du Canada