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Le 28 octobre, la Cour suprême a rendu sa décision dans R. c. Ndhlovu. La décision est une affirmation retentissante de la protection constitutionnelle de la liberté individuelle et de la nécessité pour le droit pénal de se fonder sur des preuves solides en sciences sociales - et non sur la spéculation et la stigmatisation.

L'affaire était une contestation constitutionnelle des dispositions qui exigent l'enregistrement obligatoire et la déclaration à vie en vertu de la Loi sur l'enregistrement des renseignements sur les délinquants sexuels (SOIRA). En 2011, les juges ont été privés de leur pouvoir discrétionnaire de décider s'il n'est pas nécessaire d'exiger que quelqu'un s'enregistre et signale, dans des situations où l'individu présente peu de risques de récidive. De plus, les individus sont automatiquement soumis à l'enregistrement à vie de la SOIRA s'ils sont reconnus coupables de plus d'une infraction désignée - encore une fois, indépendamment du fait qu'un juge conclue qu'ils présentent un risque de récidive.

L'ACLC est intervenue dans l'affaire et a exhorté la Cour suprême à se concentrer sur des preuves solides - et non sur des stéréotypes infondés sur le comportement criminel - lors de l'analyse de la constitutionnalité de ces dispositions. Dans Ndhlovu, le tribunal de première instance a été saisi de preuves sur le risque, la récidive et l'efficacité du régime SOIRA dans la prévention et la résolution des crimes. Il a montré qu'il n'y avait aucune preuve que les individus ciblés par ce régime couraient un risque accru de récidive.

La Cour suprême a estimé que le registre fédéral des délinquants sexuels constituait une restriction importante à la liberté des individus. Les dispositions ciblées étaient trop larges car les preuves ne montraient pas que toutes les personnes qui étaient automatiquement soumises à ces régimes étaient nécessairement plus susceptibles de commettre des crimes à l'avenir.

Pour en savoir plus, lisez notre mémoire devant la Cour suprême.

Vous pouvez lire la décision de la Cour suprême ICI.

L'ACLC était habilement représentée par Christine Mainville et Carly Peddle de Henein Hutchison LLP.

À propos de l’association canadienne sur les libertés civiles

L’ACLC est un organisme indépendant à but non lucratif qui compte des sympathisant.e.s dans tout le pays. Fondé en 1964, c’est un organisme qui œuvre à l’échelle du Canada à la protection des droits et des libertés civiles de toute sa population.

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