L'ACLC et 35 organisations de la société civile déplorent l'inaction de la province face aux recommandations de l'enquête sur la mort de Soleiman Faqiri.

TORONTO - Soleiman Faqiri, un homme souffrant de troubles mentaux importants, a été tué en 2016 alors qu'il était détenu par la province. Une enquête menée en 2023 a conclu que la mort de M. Faqiri était un homicide et a formulé plusieurs recommandations clés visant à prévenir de tels décès à l'avenir. Le ministère du Solliciteur général n'a adopté aucune de ces recommandations et aucun calendrier de révision n'a été annoncé.

Comme annoncé lors d'une conférence à Queen's Park ce matin, l'ACLC, avec le soutien de 35 organisations de la société civile, ont écrit la lettre ci-jointe au Solliciteur général de l'Ontario. La lettre demande au gouvernement de publier des plans spécifiques pour répondre aux recommandations de l'enquête et de présenter des excuses pour la mort de Soleiman.

Shakir Rahim, directeur du programme de justice pénale, a déclaré : "Il n'y a aucune excuse à l'inaction du gouvernement face aux recommandations de l'enquête Faqiri. Les prisonniers souffrant de troubles mentaux complexes comptent parmi les personnes les plus vulnérables de notre province. Ils ont le droit de recevoir des soins et des traitements adéquats."

Yusuf Faqiri, le frère de Soleiman, a déclaré : "Les Ontariens méritent que leur système pénitentiaire soit transparent. Retirer ses libertés à quelqu'un est une lourde responsabilité qui ne devrait être assumée qu'au terme d'un examen des plus rigoureux - et certainement pas au risque de la mort. La vie de Soleiman comptait, comme celle de tant d'autres Ontariens vulnérables qui continuent de souffrir dans notre système carcéral."

La vidéo de la conférence de presse est disponible au studio média de Queen's Park.

Lire la lettre ici.