Le Canada a une longue histoire d'engagement avec les Nations Unies. Si vous souhaitez en savoir un peu plus sur l'ONU et le Canada de sa fondation à nos jours, lisez la suite !
Parce que TalkRights présente du contenu produit par des bénévoles de l'ACLC et des entretiens avec des experts dans leurs propres mots, les opinions exprimées ici ne représentent pas nécessairement les propres politiques ou positions de l'ACLC. Pour les publications officielles, les rapports clés, les prises de position, la documentation juridique et les dernières nouvelles sur le travail de l'ACLC consultez la section In Focus de notre site Web. Pour plus d'informations sur l'ACLC et l'ONU, consultez la liste des ressources à la fin de cet article.
L'Organisation des Nations Unies (ONU) a été officiellement créée le 24 octobre 1945 à la suite de la ratification requise de la Charte des Nations Unies par une majorité de signataires ainsi que la Chine, la France, l'URSS, le Royaume-Uni et les États-Unis. En tant que membre fondateur des Nations Unies, le Canada a joué un rôle clé dans la rédaction de la Charte des Nations Unies et a contribué à diverses entreprises des Nations Unies. Bon nombre des efforts de l'ONU se concentrent largement sur l'importance des droits de la personne, qui ont, à leur tour, contribué et inspiré l'élaboration d'instruments de protection des droits civils au Canada.
Une distinction importante à cet égard est la différence entre les droits de l'homme et les libertés civiles. Les droits de l'homme sont les droits les plus fondamentaux qui soient universels pour tous les êtres humains. Inversement, les individus jouissent de droits civils en vertu de la citoyenneté. Les libertés civiles représentent une garantie de l'État que certains droits de ses citoyens, tels que la liberté d'expression et une procédure régulière, seront protégés. Étant donné que les progrès en matière de droits de la personne et de libertés civiles visent le même objectif, une grande partie du travail de l'ONU dans le domaine des droits de la personne peut potentiellement avoir un impact sur les libertés civiles canadiennes.
Rédaction de la Déclaration universelle des droits de l'homme
John Peters Humphrey, professeur de droit canadien, a eu une grande influence sur les droits de la personne tels que nous les connaissons aujourd'hui. En tant que directeur de la Division des droits de l'homme des Nations Unies, il a été chargé de rédiger une loi internationale sur les droits de l'homme. Une grande partie du temps d'Humphrey dans ce rôle a été consacrée à la création de la Déclaration universelle des droits de l'homme. Il a joué un rôle déterminant dans la finition de la première ébauche de cet important document et a défendu son importance jusqu'à ce que l'Assemblée générale des Nations Unies l'adopte en 1948. Humphrey est maintenant reconnu comme le père des droits de l'homme après la découverte de ses ébauches originales de cette déclaration à l'Université McGill. .
La Déclaration universelle des droits de l'homme énumère les droits humains fondamentaux qui devraient être universellement protégés dans le monde entier. Ce fut l'une des sources d'inspiration de la propre législation du Canada, la Charte canadienne des droits et libertés, en 1982, consacrant ainsi les droits énoncés dans la Déclaration universelle en tant que droits civils. Une grande partie de ce qui a été codifié en vertu de la Déclaration universelle des droits de l'homme peut maintenant être appliquée par les tribunaux du Canada grâce à la Charte.
Maintien de la paix
Le Canada est surtout connu pour son rôle dans les efforts de maintien de la paix des Nations Unies. Lester B. Pearson a lancé l'idée du maintien de la paix comme solution possible à la crise de Suez, lorsque la Grande-Bretagne, la France et Israël ont tenté d'empêcher l'Égypte de prendre le contrôle du canal de Suez.
Il a reçu un prix Nobel de la paix en 1957 pour la création de la Force d'urgence des Nations Unies (UNEF) et son rôle dans la résolution de la crise de Suez. Depuis lors, le Canada joue un rôle important dans le programme de maintien de la paix des Nations Unies; jusqu'au milieu des années 1990, le Canada était le seul pays à avoir contribué à chaque mission de l'ONU. Le leadership du Canada dans ce domaine s'est affaibli depuis lors, mais l'actuel premier ministre du Canada semble intéressé à raviver et à renforcer le rôle du Canada dans les efforts de maintien de la paix.
Conseil de sécurité
Depuis la création de l'ONU, le Canada a siégé six mandats au Conseil de sécurité de l'ONU, l'organe de l'ONU responsable du maintien de la paix et de la sécurité internationales. Le dernier mandat exercé était de janvier 1999 à décembre 2000. Le gouvernement Harper a perdu la candidature pour un siège au Portugal en 2010. Le travail du Conseil de sécurité est extrêmement important pour répondre aux crises internationales et aux menaces à la paix. Ce faisant, le Conseil de sécurité utilise un certain nombre d'instruments pour maintenir et restaurer la paix et la sécurité internationales; il a le pouvoir d'appeler les parties à régler pacifiquement les différends, d'imposer des sanctions et même d'autoriser le recours à la force. Par exemple, le 17 mars 2016, le Conseil de sécurité a répondu à la crise actuelle au Soudan du Sud en encourageant les parties concernées à prendre des mesures spécifiques pour mettre en œuvre un accord de paix.
Récemment, le premier ministre Trudeau, dans un effort pour s'impliquer davantage auprès de l'ONU, a parlé de son intérêt à briguer un siège au Conseil de sécurité pour renouveler l'engagement du Canada envers l'ONU.
Instruments et mise en œuvre des droits de la personne au Canada
Une fois que le Canada ratifie les conventions internationales sur les droits de la personne, il a l'obligation de les mettre en œuvre et de faire rapport sur cette mise en œuvre à l'ONU. Cependant, une composante fondamentale de la Constitution du Canada est la division des pouvoirs entre les gouvernements fédéral et provinciaux, ce qui peut être problématique lorsqu'il s'agit de sa mise en œuvre. Bien que le gouvernement fédéral ait le pouvoir exclusif de ratifier les instruments internationaux, il ne peut légiférer dans les matières de compétence provinciale, y compris les droits civils. Cela nécessite une coopération entre les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux pour assurer la mise en œuvre et la surveillance adéquates des obligations du Canada en vertu des instruments des droits de la personne.
Plus récemment, les obligations internationales du Canada l'obligeaient à faire rapport à deux comités sur sa mise en œuvre des instruments relatifs aux droits de la personne. Dans le cadre de ce processus, l'ACLC a également soumis des rapports détaillés. Le Comité des droits de l'homme surveille la mise en œuvre de la Pacte international relatif aux droits civils et politiques par les États parties. Les Le rapport de l'ACLC met l'accent sur les lacunes et les lacunes dans la mise en œuvre par le Canada de ce Pacte, mais souligne également les progrès positifs. En janvier 2016, le L'ACLC a également signalé au Comité des droits économiques, sociaux et culturels sur la mise en œuvre par le Canada de la Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels.
Pour plus d'informations sur l'histoire du Canada avec l'ONU, voir :
Le Canada et les Nations Unies : un partenariat d'un demi-siècle
Certaines des soumissions les plus récentes de l'ACLC à l'ONU sont liées dans l'article ci-dessus. Pour plus d'informations sur l'engagement de l'ACLC auprès de l'ONU, consultez notre site Web principal, qui comprend ces articles :
L'ACLC comparaît devant le Comité des Nations Unies contre la torture
Le Canada se joindra au Protocole anti-torture critique
Voir aussi nos ressources Talk Rights sur Traités et conventions, Le Canada et l'ONU dans l'actualité, et des liens et ressources utiles.
À propos de l’association canadienne sur les libertés civiles
L’ACLC est un organisme indépendant à but non lucratif qui compte des sympathisant.e.s dans tout le pays. Fondé en 1964, c’est un organisme qui œuvre à l’échelle du Canada à la protection des droits et des libertés civiles de toute sa population.
Pour les médias
Pour d'autres commentaires, veuillez nous contacter à media@ccla.org.
Pour les mises à jour en direct
Veuillez continuer à vous référer à cette page et à nos plateformes de médias sociaux. On est dessus Instagram, Facebook, et Twitter.