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Daniel Konikoff (directeur par intérim du programme Protection de la vie privée, technologie et surveillance) et Tashi Alford-Duguid (avocat salarié) ont présenté un mémoire écrit au Comité permanent de l'industrie et de la technologie concernant le projet de loi C-27, le Loi d'application de la Charte du numérique. Dans ce mémoire, l'ACLC parle des trois parties du projet de loi : le Loi sur la protection de la vie privée des consommateurs (CPPA), une mise à jour de la législation fédérale sur la protection de la vie privée ; le Loi sur le Tribunal des renseignements personnels et de la protection des données (PIDPTA), qui créerait un nouveau tribunal chargé d'imposer des sanctions aux organisations qui violent les dispositions clés de la CPPA ; et le Loi sur l'intelligence artificielle et les données (AIDA), la première législation du secteur privé au Canada sur l'intelligence artificielle (IA).

Malheureusement, le projet de loi C-27 présente de manière inappropriée le droit à la vie privée des gens comme quelque chose qui doit être mis en balance et placé au-dessous des intérêts commerciaux. Elle ne parvient pas non plus à saisir la complexité des préjudices et des risques que l’IA peut faire peser sur les individus, les communautés et leurs droits fondamentaux. Le mémoire de l'ACLC recommande des amendements au projet de loi qui donneraient la priorité au droit des individus à la vie privée et qui protégeraient mieux les droits humains et les libertés civiles des personnes face à un changement technologique rapide.

Une gouvernance plus forte et axée sur les droits autour de l’IA n’est pas seulement quelque chose que souhaitent les groupes de défense ; le public le veut aussi. En juillet, l’ACLC a lancé une pétition appelant à une gouvernance de l’IA qui donne la priorité aux droits de l’homme. La pétition a recueilli plus de 7 000 signatures à travers le pays. Nous avons joint la pétition à cette soumission pour montrer à quel point ces questions trouvent un écho auprès des personnes sur lesquelles ces technologies auront le plus d'impact.

Le préambule du projet de loi C-27 énonce son intention de « moderniser le cadre législatif du Canada afin qu'il soit adapté à l'ère numérique ». Toutefois, dans sa forme actuelle, le projet de loi risque d’être à la traîne avant même de pouvoir répondre aux besoins actuels.

Voir ici pour la présentation écrite complète.

 

À propos de l’association canadienne sur les libertés civiles

L’ACLC est un organisme indépendant à but non lucratif qui compte des sympathisant.e.s dans tout le pays. Fondé en 1964, c’est un organisme qui œuvre à l’échelle du Canada à la protection des droits et des libertés civiles de toute sa population.

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