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Le gouvernement fédéral tente de supprimer des protections importantes pour les réfugiés dans un geste sournois et antidémocratique. Pour beaucoup d'entre nous au Canada, nous savons que l'immigration est notre force et que la protection des réfugiés est une source de fierté. Nous devons également défendre les droits des réfugiés en vertu de notre Charte et du droit international.

Le nouveau projet de loi budgétaire omnibus (projet de loi C-97) comprend des mesures qui priveraient les demandeurs d'asile d'une audience indépendante complète et équitable au Canada s'ils avaient déjà déposé une demande aux États-Unis ou dans certains autres pays.

Avant que des changements critiques soient apportés et que les droits fondamentaux soient supprimés, les modifications apportées à nos lois sur les réfugiés nécessitent une attention particulière, un examen critique et une discussion ouverte de la part des députés et du public. Cette discussion n'aura presque certainement pas lieu si ces changements sont inclus dans un projet de loi budgétaire adopté par la commission des finances.

Un projet de loi budgétaire est censé se concentrer sur, eh bien, le budget. Examiner les revenus et les dépenses du Canada au cours de la prochaine année est une tâche énorme – mais c'est quelque chose que le Comité des finances sait faire. Le Comité des finances n'a ni le temps ni l'expertise pour examiner et débattre correctement des changements apportés aux lois sur les réfugiés pour les demandeurs d'asile au Canada et des préjudices qui pourraient leur arriver si le gouvernement les retire. Alors, qui a le temps et l'expertise ?

Dans un pays libre et démocratique comme le Canada, chacun de nous a le droit de voter pour son représentant afin de proposer, débattre et créer (ou s'opposer aux) lois, d'examiner de près chacune d'entre elles et de demander des comptes au gouvernement. Par conséquent, de nombreux politiciens, dont Stephen Harper et Justin Trudeau, ont tous deux à un moment donné exprimé leur forte objection aux projets de loi budgétaires omnibus.

Pour la même raison, l'ACLC s'oppose à des modifications radicales des lois sur les réfugiés par le biais d'un projet de loi budgétaire omnibus. C'est antidémocratique et anticanadien – et bien plus important encore, les conséquences pour les personnes fuyant la persécution, la torture ou même la mort pourraient être horribles.

L'ACLC s'est associée à l'ABRC, au CCR, à la BCCLA et à Amnesty International pour s'opposer à ces mesures. S'il vous plaît, aidez-nous – et aidez-nous à exiger, au minimum, que tout changement aux lois canadiennes sur les réfugiés fasse l'objet d'un examen attentif par un comité parlementaire disposant du temps et de l'expertise appropriés. En seulement 30 secondes, en utilisant ce lien, vous pouvez facilement ajouter votre nom à ceux qui s'opposent à cette mesure - et une lettre sera envoyée au Premier ministre et aux autres députés concernés.

Aussi, contribuez à l'ACLC afin que nous puissions continuer à défendre les droits et libertés de toutes les personnes au Canada, cliquez sur ICI.

À propos de l’association canadienne sur les libertés civiles

L’ACLC est un organisme indépendant à but non lucratif qui compte des sympathisant.e.s dans tout le pays. Fondé en 1964, c’est un organisme qui œuvre à l’échelle du Canada à la protection des droits et des libertés civiles de toute sa population.

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