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Dans une salle d'audience débordante le 6 mars, un comité de la Hamilton, Ont. le conseil municipal a examiné un protocole visant à protéger les droits des personnes transgenres et de genre non conforme. C'est le résultat d'une plainte en matière de droits de la personne déposée par une femme trans qui s'est vu interdire l'accès aux toilettes d'une femme par un agent de sécurité dans une gare routière de Hamilton.

Le comité d'audit, des finances et de l'administration a approuvé à l'unanimité le nouveau protocole lundi. Le protocole stipule comment la ville traitera les résidents transgenres et de genre non conforme. Qui comprend:

  • règles stipulant qu'ils peuvent utiliser les toilettes publiques et les vestiaires en fonction du sexe auto-identifié
  • fournir des toilettes et des vestiaires unisexes à une seule stalle lorsque cela est possible
  • reconnaître que la divulgation de l'identité de genre ou de la transition d'une personne à son insu ou sans son consentement est une forme de harcèlement et de discrimination en vertu du Code des droits de la personne de l'Ontario.
  • prévoir une formation pour les nouveaux employés et un engagement à respecter l'identité de genre en s'adressant aux travailleurs et aux clients par des pronoms préférés.

Lire l'intégralité du Protocole pour l'identité de genre et l'expression de genre ; Personnes transgenres et de genre non conforme

L'ACLC appelle toutes les municipalités et les décideurs à prendre des mesures proactives pour s'adresser publiquement et protéger les individus sur la base de l'identité et de l'expression de genre, plutôt que d'attendre qu'une autre des personnes les plus vulnérables et marginalisées du Canada soit blessée physiquement ou autrement.

Ces personnes ne devraient pas avoir à assumer le fardeau de forcer les gouvernements à faire ce qui est juste et à protéger leurs droits.

L'ACLC s'est adressée au comité pour exprimer notre soutien au protocole et expliquer son importance pour la protection des droits fondamentaux des individus, notamment le droit à l'égalité, à la dignité humaine, à l'expression et à vivre librement et en toute sécurité dans les espaces publics.

L'ACLC avait parlé plus tôt avec le conseiller de Hamilton, Aidan Johnson, du protocole et avait fait des recommandations pour son amélioration. En particulier, nous avons recommandé de renforcer et de clarifier ses protections de la vie privée et de faire référence aux protections fondamentales de la Charte des droits et libertés.

Bien que l'égalité et d'autres protections des droits existent déjà dans la Charte et le Code des droits de la personne de l'Ontario, un protocole axé spécifiquement sur les droits des personnes trans et de genre non conforme permettra, espérons-le, de mieux éduquer, servir et protéger la communauté de genre diversifié de Hamilton, ce que nous aimerions estimé à plus de 3000 personnes.

Quelques conférenciers à l'audience du comité ont fait part de leurs préoccupations concernant la sécurité et les sentiments potentiels d'inconfort des filles et des femmes cis dans les toilettes et les vestiaires.

L'ACLC a abordé ces préoccupations dans ses remarques au comité en expliquant que la sécurité de la personne, la violence et la violence sexuelle sont des sujets importants pour l'ACLC en tant qu'organisation œuvrant à la protection et à la promotion des droits et libertés fondamentaux pour tous les Canadiens, les personnes marginalisées de toutes sortes. , y compris les femmes et les filles (cis ou trans).

En conséquence, nous avons mené des recherches rigoureuses et avons constaté que malgré les nombreuses spéculations et expressions d'inquiétude et d'inquiétude au sujet de la violence des femmes trans ou des hommes cis se faisant passer pour des femmes trans et des politiques comme celle-ci, il n'y a pas de preuve d'un danger réel, même là où les municipalités et les forces de police sont allées le chercher.

Comparez cela avec la violence énorme et réelle subie par les personnes trans, y compris dans les toilettes et les vestiaires.

Les "Étude « TransPulse » par Greta Bauer et Ayden Scheim trouvé :

  • 20% des Ontariens trans ont été la cible d'agressions physiques ou sexuelles parce qu'ils sont trans.
  • 34% des Ontariennes et Ontariens trans ont subi du harcèlement verbal ou des menaces parce qu'elles sont trans.

UNE enquête sur l'homophobie, la biphobie et la transphobie à l'école par Catherine Taylor a constaté que :

  • 49% des élèves trans avaient été harcelés sexuellement à l'école au cours de l'année précédente.
  • 37% d'étudiants trans ont été physiquement harcelés ou agressés en raison de leur expression de genre.
  • Les deux espaces scolaires les plus souvent perçus comme dangereux par les jeunes LGBT sont les vestiaires et les toilettes.

MISE À JOUR : 9 MARS 2017 : Le conseil municipal de Hamilton a adopté à l'unanimité le Protocole pour l'identité de genre et l'expression de genre ; Personnes transgenres et de genre non conforme le 8 mars.

L'ACLC continuera d'exhorter toutes les municipalités du Canada à adopter des mesures similaires.

NOA MENDLESON AVIV, DIRECTRICE DE L'ACLC, PROGRAMME D'ÉGALITÉ DONNE LA DÉPUTATION À HAMILTON LE 6 MARS 2017

 

 

À propos de l’association canadienne sur les libertés civiles

L’ACLC est un organisme indépendant à but non lucratif qui compte des sympathisant.e.s dans tout le pays. Fondé en 1964, c’est un organisme qui œuvre à l’échelle du Canada à la protection des droits et des libertés civiles de toute sa population.

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