Le 24 octobre 2025, Montréal — Le plus récent projet du gouvernement du Québec visant à interdire le port de symboles religieux dans les centres de la petite enfance constitue une nouvelle atteinte à la liberté de religion, au droit à l'égalité et à la dignité humaine. L'Association canadienne des libertés civiles (ACLC) demande au gouvernement du Québec d'abandonner immédiatement ce projet qui sème la division et de cesser d'utiliser une vision déformée de la laïcité comme outil politique.
« Cette proposition vise directement les minorités religieuses et racialisées, en particulier les communautés musulmanes, sikhes et juives », a déclaré Harini Sivalingam, directrice du programme Égalité de l'ACLC.
« Elle aggraverait l'héritage honteux d'exclusion introduit par la Loi 21, une loi que nous contestons actuellement devant la Cour suprême du Canada. »
« Priver des personnes de leur droit de travailler en raison de leur foi n'a pas sa place dans une démocratie », a déclaré Anaïs Bussières McNicoll, directrice du programme Libertés fondamentales de l'Association canadienne des libertés civiles.
« Les enfants du Québec méritent de grandir dans des espaces accueillants qui reflètent la diversité de la province. »
À propos de l’association canadienne sur les libertés civiles
L’ACLC est un organisme indépendant à but non lucratif qui compte des sympathisant.e.s dans tout le pays. Fondé en 1964, c’est un organisme qui œuvre à l’échelle du Canada à la protection des droits et des libertés civiles de toute sa population.
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