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L'ACLC se félicite de la décision de la Cour suprême du Canada (CSC) dans l'affaire Pepa c. Canada (Ministre de la Citoyenneté et de l'Immigration)qui renforce le droit à un recours statutaire et élabore sur l'approche du contrôle des décisions administratives.  

Cette affaire concernait le droit de contester une mesure d'éloignement devant un tribunal administratif, en l'occurrence la Section d'appel de l'immigration (SAI) de la Commission de l'immigration et du statut de réfugié. L'ACLC est intervenue auprès de la CSC pour s'assurer qu'il existe un accès significatif aux droits d'appel statutaires dans les décisions juridictionnelles pour les détenteurs de visas de résident permanent affectés par des retards administratifs.

L'ACLC a fait valoir que les droits de recours statutaires doivent être interprétés conformément aux principes fondamentaux de l'État de droit et de l'équité procédurale.  

La CSC a estimé que l'interprétation par l'IAD de l'article 63(2) de la loi sur l'immigration et la protection des réfugiés (LIPR) n'était pas conforme à la loi. LIPR était déraisonnable. L'interprétation restrictive de la disposition légale a abouti au refus du droit à un recours légal parce que le visa de résident permanent du demandeur avait expiré avant la délivrance de la mesure d'éloignement. La majorité de la Cour suprême a estimé à juste titre qu'il serait non seulement arbitraire mais aussi absurde de perdre un droit de recours légal en raison de retards administratifs avant que la décision faisant l'objet du recours ne soit rendue. 

La Cour a déterminé qu'un droit d'appel légal devait être appliqué de manière significative et devait tenir compte des graves conséquences de sa décision pour le requérant. La CSC a accueilli l'appel, annulé les décisions antérieures et renvoyé l'affaire devant la SAI pour qu'elle statue sur le fond, le droit d'appel étant établi. 

La décision dans cette affaire est particulièrement importante pour les personnes vulnérables, car la Cour a estimé que dans de tels cas, la charge de la justification peut être élevée de la part de l'administration. administratif les décideurs qui doivent prendre en compte et justifier toute conséquence sévère pour les personnes affectées par la décision., comme dans le contexte de l'immigration. 

L'ACLC remercie Nadia Effendi et Teagan Markin de BLG LLP pour leur excellent travail. pro bono représentation dans ce cas. 

Vous pouvez lire notre Factum ici.

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