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Plus de la moitié des détenus incarcérés dans les prisons provinciales et territoriales du Canada n'ont pas été déclarés coupables. Dans cet épisode de Justice Vs. nous examinons l'utilisation de la libération sous caution dans le système de justice pénale du Canada et la façon dont elle perpétue l'identité criminelle même chez ceux qui n'ont pas encore été reconnus coupables de crimes. Nous discutons avec le Dr Jane Sprott et James Fauvelle. Le Dr Sprott est professeur au Département de criminologie de l'Université Ryerson. Ses intérêts de recherche comprennent le fonctionnement des systèmes de justice pénale pour les adolescents et les adultes, les questions liées à la libération avant le procès, la détermination de la peine au Canada et les perceptions du crime et des politiques de justice pénale. Elle travaille actuellement sur un projet financé par le CRSH qui enquête sur les conditions de mise en liberté sous caution imposées aux jeunes. Fauvelle est un étudiant de troisième année qui prépare son baccalauréat en travail social à l'Université Ryerson. Il est un membre actif de la Fédération canadienne de certification des conseillers en toxicomanie et un travailleur social agréé en Ontario. Il se concentre sur « l'intégration des principes, des philosophies et des théories du travail social à partir d'un cadre anti-oppressif et de justice sociale ». L'Association canadienne des libertés civiles (ACLC) s'est entretenue avec lui il y a quelques années pour le rapport Set Up to Fail: Bail and the Revolving Door of Pre-trial Detention.

Lectures complémentaires :

Appel à l'action :

Avertissement aux auditeurs : cet épisode évoque le suicide.

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