Les droits des personnes et des communautés queer ont considérablement évolué au Canada au cours des dernières décennies. Pourtant, les jeunes homosexuels de la rue sont profilés de manière disproportionnée par la police; les personnes trans font face à des obstacles pour accéder aux soins de santé ; et les jeunes LGBTQ2S+ – en particulier les jeunes trans, y compris le genre non binaire – sont confrontés à diverses formes de harcèlement et d'inégalité en milieu scolaire.
L'orientation sexuelle et l'identité de genre font partie intégrante du sens de soi.
Le guide Connaissez vos droits
L'ACLC a publié un guide Connaissez vos droits pour éduquer les élèves sur les droits LGBTQ2S+ dans les écoles. Cette ressource aide les élèves, les alliés et les enseignants à mieux comprendre les droits en vertu de la Charte, les lois sur les droits de la personne et la Loi sur l'éducation de l'Ontario, et comment prendre des mesures positives pour rendre les écoles plus sûres et inclusives.
Notre victoire à la Cour d'appel de la Saskatchewan
L'ACLC travaille directement avec la communauté LGBTQ2S+ pour défendre leurs droits et libertés.
Le tribunal de la Saskatchewan a remporté la victoire en défendant l'égalité en refusant de modifier les règles de la Saskatchewan Loi sur le mariage. Les changements proposés auraient permis aux commissaires aux mariages nommés par la province de refuser de célébrer des mariages civils lorsque cela serait en conflit avec leurs croyances religieuses. Les changements ont été proposés en réponse aux objections de certains commissaires au mariage homosexuel, qui est devenu légal au Canada en 2005. Les changements proposés étaient également suffisamment larges pour permettre aux commissaires de refuser de célébrer des mariages pour d'autres motifs, y compris les objections au mariage interconfessionnel. et les unions interraciales.
L'ACLC est intervenue dans cette affaire pour faire valoir qu'il est inconstitutionnel de permettre la discrimination dans certains cas fondée sur l'orientation sexuelle. Nous avons soutenu que la discrimination risquerait de créer un système d'accès inégal aux services gouvernementaux de base. Bien que nous ayons toujours été et restons un défenseur de la liberté de religion, la fonction principale des commissaires aux mariages est de présider civil les mariages, pas les cérémonies religieuses.
